La loi budgétaire 2018-2019 doit se conformer à la nouvelle constitution
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Dans sa séance plénière du vendredi 22 juin 2018, l’Assemblée Nationale a invité Elysée Ndaye, Président de la Cour des comptes, pour lui demander des éclaircissements sur l’année budgétaire 2018-2019.

Elysé Ndaye a indiqué que le travail de la Cour des comptes consiste à vérifier si certains crédits de l’année budgétaire 2017-2018 ont été reconduits pour l’année budgétaire 2018-2019 conformément à la constitution du 7 juin 2018.

Le Président de la Cour des comptes a indiqué que l’article 182 de la constitution précise que désormais l’année budgétaire commence le 1er juillet et se termine le 30 juin de l’année suivante contrairement à l’année budgétaire précédente qui commençait le 1er janvier pour prendre fin le 31 décembre.

Le Président de la Cour des comptes a précisé que le Gouvernement du Burundi a reconduit les crédits qui étaient dans la loi des finances 2018 pour les reprendre dans la loi budgétaire de 2018-2019 à l’exception des 3 lignes des dépenses et des recettes.

Il a précisé qu’au niveau des recettes les crédits ont été maintenus mais au niveau des dépenses certains ministères et institutions ont vus leurs crédits modifiés.

A la question posée par le Président de l’Assemblée Nationale, Pascal NYABENDA, concernant les ministères qui ont terminé leur budget 2017-2018, Elysée Ndaye a répondu que le 1er semestre va connaître une gestion exceptionnelle.

Il a indiqué que toutes les questions qui seront soulevées seront traitées de manière exceptionnelle car au mois de décembre il y aura une révision du budget.

Le projet de loi portant l’année budgétaire 2018-2019 sera analysé et adopté avant le 30 juin de cette année par l’Assemblée Nationale.