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La Chambre fédérale de commerce et d’industrie du Burundi (CFCIB) désapprouve, en entièreté, le contenu de l’éditorial diffusé sur les derniers massacres de citoyens burundais à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) à travers les ondes de la station de la radio CCIBFM+ en date du 18 septembre 2017.

Le secrétaire général de cette institution, M. Denis Nhimirimana (photo), l’a déclaré au cours d’un point de presse qu’il a animé ce vendredi le 6 octobre 2017 à Bujumbura. Cette déclaration fait suite à la décision qui a été prise par le Conseil national de la communication (CNC) en date du 28 septembre 2017 de fermer la station radio CCIB FM+ pour une période de trois mois, en guise sanction pour avoir diffusé cet éditorial. M Nshimirimana a donc fait remarquer que cet éditorial passe outre les missions et la vision de la CFCIB qui, a-t-il précisé, consistent à défendre les intérêts du secteur privé burundais et à promouvoir l’économie burundaise ainsi que la création d’un environnement favorable pour affaires.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, la CFCIB a déjà amorcé des sanctions administratives à l’encontre des responsables de l’éditorial susvisé. Cette institution a déjà aussi entrepris des démarches auprès du CNC pour « présenter formellement ses excuses » auprès de cet organe de régulation des médias. Le secrétaire général de la CFCIB n’a pas manqué de réitérer son engagement à respecter le prescrit de la loi sur la presse ainsi que le strict respect de la ligne éditoriale de la CCIB FM+ qui doit promouvoir le développement économique.

Il sied de mentionner que la CCIB FM+ est la 1ère radio privée qui a été créé au Burundi au mois de juin 1993.

BUJUMBURA, 6 oct (ABP)