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Par suite de certaines informations qui circulaient sur certains médias en ligne depuis quelques jours disant la société BBS a été nationalisée, le directeur général de cette société, Elie Ntihagowumwe, a démenti ces fausses informations. C’était à l’occasion d’un atelier sur le point d’échange internet au Burundi organisé par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) ce Jeudi le 19 janvier 2017 .

« Il n y a pas eu une nationalisation de BBS. Seulement le gouvernement du Burundi a pris des mesures de résilier le contrat et de pouvoir réorganiser la société BBS », a déclaré le directeur général de BBS, Elie Ntihagowumwe, quand les journalistes lui posaient la question concernant la nationalisation cette société. En effet, a expliqué Ntihagowumwe, la BBS a été créée dans le cadre d’un partenariat public et privé. C’est-à-dire qu’il y avait un contrat entre le gouvernement du Burundi qui a octroyé aux opérateurs de l’époque, qui étaient, entre-autres l’Onatel, Africel, Econet, U-com et Cibnet, une subvention de 10,5 millions de dollars américains. Ces opérateurs ont contribué seulement à la hauteur de 3.5millions de dollars. Depuis le début des activités de la société BBS, ces opérateurs étaient considérés comme des actionnaires et ce sont les cinq qui constituaient le conseil d’administration. C’étaient eux qui constituaient les gros clients de BBS.
Tout en expliquant les raisons de cette résiliation, notre source a continué en informant que les dettes que ces fournisseurs d’internet doivent à la BBS s’élèvent de 5 à 6 millions de dollars américains. Cela veut dire que la santé financière de BBS a été menacée ces derniers temps. « Etant donné que le gouvernement du Burundi qui a investi dans cette infrastructure de télécommunication d’une importance capitale ne veut pas voir BBS tomber il a pris la décision de résilier le contrat, mais il n’a pas nationalisé notre société BBS comme certains médias l’ont écrit en ligne», a insisté le directeur général de BBS.

Réduction de connexion internet

Concernant la question de savoir pourquoi les prix de la connexion internet restent chers au Burundi avec une faible connexion, M. Ntihagowumwe a signalé que la société BBS, étant spécialisée dans l’importation de l’internet, a consenti dans ces derniers jours des efforts pour pouvoir baisser le prix de l’internet. « La BBS a revu à la baisse les prix de connexion internet à 55% par Mégabit. On a supprimé aussi ce qu’on appelait à BBS les saïtifit. C’est une somme énorme et on l’a réduite environ à 86% », a-t-il indiqué. Selon toujours la même source, la BBS a aussi fait des réductions concernant les travaux de génie civil, étant donné que la stabilité de l’internet de BBS est liée au fait que la BBS a opté par la pause souterraine de la fibre optique. «Nous espérons que nos clients opérateurs et fournisseurs d’internet vont baisser aussi leurs prix pour que le consommateur final puisse en profiter».
Il a informé que cette réduction des prix va aussi dans le sens de promouvoir l’utilisation de l’internet. M. Ntihagowumwe a dit également que BBS s’inscrit dans la logique du développement d’internet par le sponsoring. « On donnerait l’exemple des télécentres de Rumonge et de Bubanza. «C’est BBS qui sponsorise l’internet à ces derniers pendant une année renouvelable», a-t-il indiqué.

Source: Publication de Presse Burundaise