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Samanta Un fulgurant coup de poing de la part de Samantha Power a envoyé au tapis l’opposition radicale. Dans l’interview qu’elle a donné à la presse à la fin de la visite de la Délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU au Burundi, elle a dit:

1) « le gouvernement doit cesser de se lamenter sur le fait que les médias diffusent des INFORMATIONS FAUSSES ». Elle reconnait explicitement que l’opposition lui avait servi jusque là des manipulations et des montages, relayés par la presse. Elle vient d’ouvrir les yeux. Il était grand temps.

2) »Nous rejetons avec vigueur l’usage de la force par l’opposition pour arriver à ses objectifs. L’opposition doit arrêter la violence et le gouvernement doit être plus flexible ». Un désaveu sans appel pour les Sindumuja, Forebu et autres cnaRed-Tabara.

3) »Nous avons décidé de sanctionner Alexis Sinduhije parce qu’il a opté pour le recours à la violence au Burundi, des preuves sont là ». Le seigneur de la guerre, qui se veut aussi chef de file de l’opposition à travers son parti MSD, a écopé d’une sanction de la part des USA; cela conforte le gouvernement qui a aussi emprisonné beaucoup de membres de ce parti; ils avaient séquestré et blessé des policiers au cours d’une manifestation violente. Samantha Power s’est ainsi débarrassée d’une amitié embarrassante, qui pouvait compromettre sa carrière diplomatique et politique. En effet, les auteurs des violences actuelles dans les quartiers sont télécommandés par la filière Sinduhije et l’inoxydable filou, Buyoya. Et Samantha Power, par sa liaison avec Sinduhije a semblé pendant longtemps leur complice ou plutôt leur instigatrice. Elle vient de lever l’équivoque, laissant à découvert ces maîtres de l’intrigue, comme si les buissons où ils se cachaient avaient brûlé.

Il reste à imaginer leur prochain mensonge.

burundiindependent
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