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Les politiques de lutte contre le paludisme sont souvent difficiles à prendre parce que les décideurs doivent soigneusement examiner une panoplie d’options et répondre aux besoins d’un grand nombre d’intervenants. Cette étude a évalué les facteurs et les objectifs spécifiques qui influent sur les décisions de politique de contrôle du paludisme, comme une première étape cruciale vers l’élaboration d’un outil d’analyse inclusive de la prise de décision de paludisme.
L’engagement national des intervenants à l’aide de questionnaires structurés a été effectué au Kenya, Ouganda et en Tanzanie. Les répondants ont été sélectionnés de manière raisonnée en ciblant les gestionnaires du ministère de la santé et les ONG dont les décisions politiques et les interventions peuvent avoir un impact sur le paludisme.
Les conclusions importantes à travers les pays ont révélé qu’il y a une croyance que les préférences et l’agenda des bailleurs exerçaient trop d’influence sur les politiques de paludisme dans les pays. Les répondants ont également pensé que certains objectifs pertinents tels que l’implication des parlementaires par le programme de contrôle du paludisme n’avait que peu de considération dans le processus de prise de décision.
Les facteurs qui influencent la prise de décision pour les stratégies de contrôle du paludisme sont l’agenda des bailleurs, les coûts, l’efficacité des interventions, l’impact sanitaire et environnemental, l’adhérence et l’acceptabilité des interventions, la pérennité des financements et la résistance des moustiques aux insecticides.
Les décideurs de contrôle du paludisme au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie tiennent compte de l’impact environnemental et sanitaire ainsi que des incidences financières des différentes stratégies d’intervention. L’implication des parlementaires et des autres décideurs est nécessaire afin d’accroître le financement interne, réduire la dépendance aux bailleurs, soutenir les interventions et consolider les acquis actuels dans la lutte contre le paludisme.