Putsch manqué au Burkina: Diendéré et Bassolé condamnés à 20 et 10 ans de prison

L'ancien chef de la diplomatie burkinabè Djibril Basolé aux côtés de Gilbert Dienderé (au centre), ex-chef de la sécurité présidentielle et dirigeant du putsch manqué de septembre 2015 à la Haute Cour de justice de Ouagadougou, le 17 avril 2017.
© AHMED OUOBA / AFP

Au Burkina Faso, le tribunal militaire de Ouagadougou a rendu son verdict, ce lundi 2 septembre, dans le procès du coup d'État manqué de 2015. 

Le verdict du tribunal militaire de Ouagadougou, ce lundi 2 septembre au matin, marque l'épilogue d'un long feuilleton judiciaire au Burkina Faso.

Le général Gilbert Diendéré, ex-bras droit de l’ancien président Blaise Compaoré, reconnu coupable « d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures et incitation à commettre des actes d’indiscipline », est condamné à 20 ans de prison ferme.

Le général Djibril Bassolé est, lui, condamné à 10 ans de prison ferme pour « trahison ». Quant aux membres du commando qui a procédé à l’arrestation et la séquestration des autorités de la Transition, ils ont écopé de 15 à 19 ans de prison.

Verdict salué

Une dizaine de personnes, parmi lesquelles des civils, ont été acquittées. Et tous les condamnés perdent leurs différentes décorations.

Sur place, l’Association des blessés et parents de victimes a salué ce verdict. Selon eux, la tenue et la fin de ce procès sont déjà une victoire pour le peuple burkinabè.

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