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source : Panapress, 9-09-2014

Les inscriptions, pour des places réduites de presque de moitié, dans un nouveau marché central « provisoire » de Bujumbura, en remplacement de celui plus grand qui est parti en fumée au début de l’année dernière, se sont poursuivies, mardi, pour la seconde journée consécutive dans un grand stade de la capitale burundaise, a-t-on constaté sur place.

Dans ce sinistre d’origine aujourd’hui encore controversée, plus de 5.000 commerçants avaient perdu tous leurs biens pour un montant de plus de 100 milliards de francs burundais (près de 100 millions de dollars américains), selon les évaluations émanant du syndicat des commerçants du Burundi.

Depuis, un nouveau marché, d’une capacité de moins de 3.000 places, a été mis en chantier et tous les anciens commerçants ont été, malgré tout, invités à se faire inscrire pour des places compensatoires, sur présentation de vieux contrats avec l’ancienne société de gestion du marché central (Sogemac).

Les inscriptions iront jusqu’à mercredi, sous l’œil vigilant d’une commission de réinsertion d’anciens commerçants du marché central qui a été placée sous la supervision de la deuxième vice-présidence de la République en charge des questions économiques et sociales.

D’après le président de la commission, Melchior Simbaruhije, tous les commerçants de l’ancien marché central seront recensés systématiquement et une liste définitive va suivre.

Des grognes se font néanmoins déjà sentir dans les milieux commerçants à Bujumbura, compte tenu de l’offre qui est inférieure à la demande dans ce nouveau marché provisoire construit en dur pour plus de sécurité, à la périphérie nord-ouest de Bujumbura.