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L’ESCLAVAGE et LA COLONISATION ont fait plus de 800 Millions de VICTIMES AMERINDIENNES ET AFRICAINES [1]. Soit UN VERITABLE GENOCIDE, et CRIME CONTRE L’HUMANITE.  Les RESPONSABLES de ce GENOCIDE n’ont JAMAIS été condamnés par un quelconque TRIBUNAL INTERNATIONAL.    Une IMPUNITÉ TOTALE !

Le PANAFRICANISME est un mouvement politique, né parmi LES PEUPLES NOIRES ( D’abord DE LA DIASPORA  et puis DE L’AFRIQUE  entière ), comme une réaction à L’ESCLAVAGE et LA COLONISATION.  LE NÉO-COLONIALISME est une émanation de LA COLONISATION.  LES PANAFRICANISTES  combattent tous les effets de LA COLONISATION et de L’ESCLAVAGE, dont LE NEO-COLONIALISME.  DÉCOLONISER LES ESPRITS est un des grands combats du PANAFRICANISME contemporain.

NOTES :

[1]  La question des chiffres des victimes de la Traite Négrière ( ESCLAVAGE ) est sujet à caution.

Avant 1969, date de la publication de Philip D.Curtin de son livre « The Atlantic Slave Trade », on estimait les victimes de la Traite Nègrière entre 3,5 millions à 100 millions.
L’Américain Philip Dearmond Curtin estimait entre 9. 566 000 les esclaves noirs amenés aux Amériques. Toutefois il ne tiendra pas compte des pertes.
Depuis, en occident, on estime qu’entre 7 et 12 millions les esclaves noirs arrachées au continent du VIIe au XIXe siècle.

Mais les sources africaines ( Joseph E. Inikori, Joseph N’Diaye , Zerbo, Omutunde etc.), elles, tenant compte : des chiffres démographiques ( cfr. Mme Louise Marie Diop-Maes, Docteure d’Etat en géographie humaine, auteure d’Afrique noire, démographie, sol et histoire, Présence africaine-Khepera, Dakar-Paris, 1996. ) ; des pertes ( les noirs décimés dans les razzia, ou jeter des bateaux négriers, les noirs massacrés sur les plantations suite à des révoltes etc.) ; des chiffres du nombre de places dans les bateaux et du nombre de bateaux (cfr. Livres des comptes ) ; des chiffres donnés au niveau des ports négriers ( cfr. Livres des comptes) ; et le fait que, pour des raisons fiscales, la plupart des maîtres fraudaient dans leurs déclarations ( devant payer la capitation, un impôt par tête d’esclave possédé, beaucoup s’approvisionnaient,clandestinement dans des îles ex. Guadeloupe où l’offre officielle d’esclaves était toujours inférieure à la demande des colons).
Pour Mme Louise Marie Diop-Maes, il y a 400 Millions d’Africains qui ont disparu en le 16ème et le 19ème siècle. Les chiffres varient entre 50 , 150, 400 et 800 millions de victimes.

Mme Louise Marie Diop-Maes [ le Monde Diplomatique de novembre 2007 – https://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/DIOP_MAES/15329 ] :  « On en conclut que la population [ de l’Afrique ] était au 16ème siècle de l’ordre de 600 Millions au moins (soit une moyenne d’environ 30 habitants au km²) selon le résultat de mes recherches. Les chiffres anciens de 30 à 100 millions étaient totalement imaginaires, ainsi que l’a montré Daniel Noin, ex-président de la commission population de l’Union géographique internationale ( cfr. Daniel Noin, La population de l’Afrique subsaharienne, Editions Unesco, 1999 ).
… Entre le milieu du 16ème siècle et le milieu du 19ème siècle, la population subsaharienne s’est donc réduite de quelque 400 Millions. Sur ce total, le pourcentage de ceux qui ont été déportés, à partir des côtes et du Sahel, est impossible à préciser en raison de l’importance des fraudes et du nombre très élevé de clandestins, avant et après l’interdiction de la traite. Diverses sources et recherches conduisent à augmenter de plus de 50 % les chiffres officiels pour ce qui est de la traite européenne [ cfr. Charles Becker, « Les effets démographiques de la traite des esclaves en Sénégambie », dans De la traite à l’esclavage, actes du Colloque de Nantes, tome II, Centre de recherche sur l’histoire du monde atlantique (CRHMA) et Société française d’histoire d’outre-mer (SFHOM), Nantes-Paris, 1988.].

Chiffres démographiques :

1500 :  20 Millions d’individus en AFRIQUE DE L’OUEST ( cfr. Thurstan Shaw, 1977 )
1500 :  600 Millions d’individus, 30 habitants au km² ( Cfr. Louise Marie Diop-Maes, 1996 )
1870-1890 :  200 Millions d’individus ( Cfr. Louise Marie Diop-Maes, 1996 )
En 1930 :  130 à 135 Millions d’individus. ( Cfr. Louise Marie Diop-Maes, 1996 )