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Les service renseignements burundais sont dans la tourmente depuis qu’un détournement de fonds vient d’être mis à jour. Ce détournement concerne surtout le service extérieur dirigé par BURANJE Gilbert. Un vaste trafique d’influence s’opère aux yeux et à la barbe du contribuable burundais. Voici les détails de ce vol qualifié.

Des sommes sortent de la fameuse caisse noire mais n’arrive pas à destination

Depuis que BURANJE Gilbert est à la tête de cette cellule, il a soit disant crée des réseaux d’informations un peu partout dans le monde pour regrouper les informations sur les opposants burundais vivant à l’étranger. Il disait à son supérieur hiérarchique, le Général SHIMIRIMANA Adolphe, que ce sont des jeunes de la capitale vivant à l’étranger qui font le gros de son effectif d’agents de renseignement à l’étranger. Des noms sont sur une liste et des salaires sont payés chaque mois.

La réalité est tout autre. Aucune personne sur ces listes n’a reçu même un euro en provenance de BURANJE Gilbert. Pire encore, ces personnes sont déjà au courant de cette machinerie et commencent à demander leurs soldes.

Des frais pour les journalistes détournés

Au courant de l’année passée, les SNR ont débloqué environ 20.000 dollars pour acheter le silence certains journalistes. Cette tache revenait à BURANJE Gilbert. Aucun dollar n’est arrivé à destination. Certains médias viennent de poser directement la question au patron des SNR. Il semblerait que sieur BURANJE Gilbert devra rembourser cette argent.

Des frais pour infiltrer des groupes ont également disparus

BURANJE Gilbert a également inventé plus d’une mission. Entre autre celle d’infiltrer un groupe de sport dénommé « NONOKA » composé des gens originaires de la capitale. Une cotisation de 3.000 dollars par mois est prévu pour ce club mais ce dernier ne verse que le minimum accepté par l’association à chaque membre. Donc moins que prévu.

Des réseaux parallèles qui nuisent au Burundi

Le service extérieur de la documentation ne fonctionne pas normalement parce qu’il est dirigé par une personne qui n’a aucune compétence dans la matière. Les rapports qu’il livre à son chef sont des ragots qu’il ramasse ici et là dans les bistros des capitales européennes, américaines et africains par téléphone. Des ragots inventés par des gens ivres et qui ne parlent pour amuser la galerie.

Ces dernier temps avec la crise rwandaise, les DMI (les services militaires de renseignements rwandais) sont en contact permanente avec BURANJE Gilbert. Il vend des renseignements confidentiels et il est également bien payé. Ce comportement est engendré par ce que l’on appelle la non satiété qui est très courant chez les dirigeants burundais aujourd’hui.

Le courant ne passe plus avec le Général SHIMIRIMANA

Depuis que les burundais du SNR ont été mis en cause dans l’assassinat de l’opposant rwandais en Afrique du Sud et que BURANJE Gilbert a été déclaré persona non grata dans ce pays, ce dernier trempe également, ces derniers jours, dans un plan d’élimination physique du patron des SNR. Une enquête est en cour et risque d’attirer à BURANJE Gilbert de gros ennuis.

Pour le détournement de l’argent, son chef peut être complice mais pour la conspiration contre lui, c’est difficile qu’il avale cette pilule.

BURANJE Gilbert aurait prévu de fuir le pays il y a quelque jours mais il ne sait plus où aller car des jeunes l’attendent avec impatience pour qu’il leurs remettent leurs soldes.

Affaire à suivre

HORUMPENDE Guillaume pour BUJUMBURA News