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Terrible aveu de Theresa May. Ainsi donc, le Royaume Uni et les Etats-Unis auraient envahi des pays en violation totale du droit international ? En déclarant « Le temps où la Grande-Bretagne et les Etats-Unis intervenaient dans des pays souverains afin de refaire le monde à [leur] image est fini »,

Theresa May avoue implicitement que ces deux pays étaient hors-la-loi. Que fait la CPI ? Où sont les juges ? A quand un tribunal de Nuremberg ? Mais ne nous leurrons pas. Ces annonces optimistes ont un relent de paroles d’ivrognes qui ne valent qu’entre deux verres de rouge. Et, de toute façon, en ce domaine, la parole ne leur appartient pas pour l’instant. Il sera pour eux mille fois plus facile d’affronter Poutine et Xi réunis que l’oligarchie financière mondiale. A supposer qu’ils soient sincères

Premier dirigeant étranger à rencontrer Donald Trump, Theresa May a mis fin à une longue tradition diplomatique en affirmant que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis devaient renoncer à toute ingérence dans les affaires de pays souverains.

C’est la fin de la doctrine d’ingérence et d’interventionnisme. Alors que Donald Trump ne veut plus d’Etats-Unis «gendarmes du monde», Theresa May a tiré un trait sur 20 ans de politique étrangère, initiée par l’alors Premier ministre britannique Tony Blair.

«Le temps où la Grande-Bretagne et les Etats-Unis intervenaient dans des pays souverains afin de refaire le monde à [leur] image est fini», a déclaré Theresa May devant une assemblée de membres du Parti républicain à Philadelphie.

Ne pas répéter les «erreurs» du passé
Le Premier ministre britannique, qui a succédé à David Cameron après la victoire du Brexit, a par ailleurs fait profession de foi de ne pas répéter «les erreurs politiques du passé», faisant allusion aux interventions occidentales sous l’égide des Etats-Unis en Irak, à partir des années 1990 et en Afghanistan après le 11 septembre 2001.

Mais, pour autant, Theresa May a rappelé que les deux pays, les Etats-Unis comme le Royaume-Uni, devraient veiller à préserver leurs intérêts, appelant à créer les conditions d’une relance de leur «relation spéciale». «Nous ne pouvons toutefois rester inactifs quand la menace est réelle et quand c’est dans notre intérêt d’intervenir».

Theresa May s’est ensuite rendue à la Maison Blanche, devenant le premier dirigeant étranger à être reçu par Donald Trump. Quelques jours avant sa prestation de serment, ce dernier avait réaffirmé son intention de conclure «rapidement» un accord bilatéral avec le Royaume-Uni, qui dans le même temps est engagé dans une procédure de sortie de l’Union Européenne.

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