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Disparitions ou arrestations d’opposants : Kagame persiste et signe Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Afrique

RFI, 18-06-2014

Le président Kagame assume sa fermeté pour la sécurité du Rwanda

Dans une interview au magazine Jeune Afrique, le président rwandais, Paul Kagame répond sans détour aux critiques internationales contre son régime après des disparitions et emprisonnements d’opposants. Il assume son ton et sa fermeté nécessaire, selon lui, pour répondre à l’enjeu sécuritaire qui menace son pays.

« Nous nous réservons le droit d’éliminer ceux qui cherchent à nous éliminer. Quand je dis éliminer, ce n’est pas tuer n’importe qui n’importe où, précise Paul Kagame. Au Rwanda comme en Europe où en Amérique, il existe des textes légaux qui encadrent ces solutions extrêmes ».

Sans complexes

Dans les colonnes du magazine Jeune Afrique, le président rwandais assume sans complexes sa politique sécuritaire. Les critiques des organisations comme Human Rights Watch après les disparitions ou arrestations d’opposants sont à ses yeux biaisées. « Ils ont décidé de publier un rapport dans lequel nous n’avons aucun droit à la parole : ce n’est ni sérieux ni professionnel, et encore moins objectif », déplore le président rwandais qui met en garde : « Nous n’hésiterons pas à agir. Si la manière ne convainc pas les ennemis de notre peuple de renoncer au terrorisme, alors nous passerons à un autre stade, beaucoup plus sérieux. Peu importe ce qu’en penseront les observateurs ou les gouvernements ».

« Ahurissant »

D’ailleurs aux récentes critiques des Etats-Unis devant le durcissement de son régime Paul Kagame répond sans les nommer : « Je trouve ahurissant que des gens qui appliquent chez eux des exécutions capitales et dont les drones multiplient les bavures contre les civils se permettent de nous critiquer à ce point ».

Dans une interview au magazine Jeune Afrique, le président rwandais, Paul Kagame répond sans détour aux critiques internationales contre son régime après des disparitions et emprisonnements d’opposants. Il assume son ton et sa fermeté nécessaire, selon lui, pour répondre à l’enjeu sécuritaire qui menace son pays.

« Nous nous réservons le droit d’éliminer ceux qui cherchent à nous éliminer. Quand je dis éliminer, ce n’est pas tuer n’importe qui n’importe où, précise Paul Kagame. Au Rwanda comme en Europe où en Amérique, il existe des textes légaux qui encadrent ces solutions extrêmes ».

Sans complexes

Dans les colonnes du magazine Jeune Afrique, le président rwandais assume sans complexes sa politique sécuritaire. Les critiques des organisations comme Human Rights Watch après les disparitions ou arrestations d’opposants sont à ses yeux biaisées. « Ils ont décidé de publier un rapport dans lequel nous n’avons aucun droit à la parole : ce n’est ni sérieux ni professionnel, et encore moins objectif », déplore le président rwandais qui met en garde : « Nous n’hésiterons pas à agir. Si la manière ne convainc pas les ennemis de notre peuple de renoncer au terrorisme, alors nous passerons à un autre stade, beaucoup plus sérieux. Peu importe ce qu’en penseront les observateurs ou les gouvernements ».

« Ahurissant »

D’ailleurs aux récentes critiques des Etats-Unis devant le durcissement de son régime Paul Kagame répond sans les nommer : « Je trouve ahurissant que des gens qui appliquent chez eux des exécutions capitales et dont les drones multiplient les bavures contre les civils se permettent de nous critiquer à ce point ».