La corrélation entre la santé et le développement est un fait de notoriété

Le secrétariat exécutif de la Communauté est-africaine, en collaboration avec le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida ainsi que le ministère à la présidence chargé des Affaires de la Communauté est-africaine, organise du 29 au 31 mars 2017, la sixième conférence scientifique annuelle sur la santé et une exposition commerciale internationale des produits de santé au sein de la Communauté est-africaine.

Cette conférence est organisée sous le thème « Préparation et lutte contre les maladies émergentes, les maladies épidémiques et pandémiques dans le contexte du changement climatique, de mondialisation et des écarts observés dans les systèmes de santé ». Les activités ont été ouvertes par le président de la République du Burundi Pierre Nkurunziza. Cette réunion a également connu la présence de plusieurs autorités, entres autres les membres du gouvernement, les représentants du peuple, différents chercheurs, etc.
Dans son discours d’ouverture des activités, le chef de l’Etat burundais a fait savoir qu’au delà d’être un honneur pour le pays, l’organisation de cette conférence et cette exposition commerciale est très importante pour le Burundi. En effet, organiser cette session à Bujumbura est un indice qui ne trompe pas que la paix et la stabilité sont une réalité dans notre pays contrairement aux mensonges qui sont souvent propagés par certaines gens.
Le Président Nkurunziza a indiqué qu’aujourd’hui la corrélation entre la santé et le développement est un fait de notoriété. Par conséquent, la Communauté internationale en général et la Communauté est-africaine en particulier devraient travailler ensemble pour accroitre les efforts en vue de protéger la population et l’écosystème en général.

C’est une occasion d’échanges d’expériences

La mobilité des gens a permis le développement du transport, à créer des conditions favorables à la propagation de ces pathologies, et ces maladies proviennent de différentes causes. Aujourd’hui, le changement climatique augmente l’insécurité alimentaire, empire la malnutrition, accentue la propagation des maladies par des vecteurs comme le paludisme dans la sous-région en particulier.

Le chef de l’Etat burundais a invité les secteurs de santé et de l’environnement au sein de la Communauté est-africaine d’échanger leurs expériences, expertises techniques, leurs meilleures pratiques pour améliorer la santé et protéger l’environnement.
Enfin, la ministre de la Santé publique et de lutte contre le Sida Josiane Nijimbere a révélé que cette activité va permettre non seulement au Burundi mais également à tous les pays membres de la Communauté est-africaine d’échanger sur les modes de traitement, de prévention et de prise en charge, le mode de circulation des médicaments d’un pays à l’autre et d’autres expériences en matière de santé.
Mme Nijimbere a également indiqué que c’est une occasion de se revoir pour voir comment mobiliser les fonds nécessaires, trouver des stratégies de prise en charge de la santé de la population en général au niveau de nos communautés.
Signalons que les membres du comité de pilotage de cette conférence ont prêté serment devant le président de la République du Burundi.

Lucie Ngoyagoye

[ source : http://www.ppbdi.com/index.php/ubum/imibano/9-actualite/6542-cea-sixieme-conference-scientifique-annuelle-sur-la-sante ]