42ème Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies : Déclaration du Burundi à l’occasion du dialogue interactif sur le Burundi.
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GEOPOLITIQUE DES GRANDS LACS AFRICAINS, ONU, GUERRE HUMANITAIRE, SECURITE, DEFENSE  – GENEVE (ONU), 17/09/2019 – L’Ambassadeur Rénovat TABU, Représentant Permanent de la République du Burundi à Genève, a rendu public une déclaration à l’occasion du dialogue interactif sur le Burundi, à la 42ème Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Photo: Le compte Twitter de l' Amb. Willy Nyamitwe
Photo: Le compte Twitter de l’ Amb. Willy Nyamitwe

Voici la déclaration du Burundi  :

Monsieur le Président, la délégation du Burundi se réjouit de participer à cette 42 ème Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (CDH42)  et vous félicite de votre sagesse engagée dans la conduite des travaux de cette session depuis son ouverture. Le Burundi reste conscient du rôle crucial que doit jouer le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies dans le renforcement, la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde. Cette noble et lourde tâche ne peut s’accomplir correctement que dans le strict respect, par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies , des principes sacro-saints de neutralité, d’objectivité, de non-sélectivité et de non-politisation des droits de l’homme.
Le rapport que vient de présenter la contestée – Commission d’Enquête Internationale sur le Burundi – a déjà été présenté devant les médias, en date du 4 septembre, par ses auteurs, en violation flagrante du mandat qui précise que “le rapport final est présenté devant le Conseil des droits de l’homme”.
Le Burundi voit dans cette démarche une fuite-en-avant, une sorte de corruption de l’opinion internationale et une manipulation abjecte de l’opinion.
Le Burundi voudrait publiquement rejeter ce rapport mensonger, diffamatoire et politiquement motivé. En effet, avoir un mandat des Nations Unis sur le Burundi ne donne pas droit à dénigrer le Burundi, à l’insulter et diffamer son peuple et ses dirigeants.
Le Burundi voudrait aussi en appeler à la conscience de la Communauté internationale. Ce mécanisme a été mal choisi, il est plus que temps de songer à d’autres canaux de coopération positive et sereine, répondant aux aspirations du peuple et au principe de la solidarité humaine entre Etats.
Par ce rapport, le Burundi constate qu’il fait plutôt face à une conspiration politique qu’à une commission d’enquête des Nations Unis.
Le Burundi se demande comment une telle -Commission d’Enquête Internationale sur le Burundi – peut être une caisse de résonance jusqu’à dépasser la ligne rouge, la marque du professionnalisme d’expert onusien. Comme disait le Tiken Jah Fakoly : “On a tout compris”. C’est pas la première fois que l’Afrique soit vendue par les siens.
Certains éléments rapportés par cette -Commission d’Enquête Internationale sur le Burundi – mettent en cause le caractère objectif et indépendant de certaines institutions onusiennes et jettent sur elles le discrédit professionnel.
Sur le plan juridique, nos commissaires tentent en vain de construire un syllogisme juridique pour attirer l’attention et la colère de la communauté internationale mais se laissent trahir par l’usage d’un syllogisme sophiste. Ils peinent à collecter des faits disparates leur rapportés sans preuve d’authenticité, et s’ingénient à leur coller la qualité de catégories juridiques pour faire d’eux des faits qualifiables au sens du droit international pénal en dépit des règles d’art du syllogisme juridique.
Face à cette machination illusoire et mercenaire, le Burundi voudrait informer qu’il ne va jamais céder à la provocation ni se laisser distraire et intimider par des rapports intempestifs, biaisés et politiquement motivés, qui ont pour fondement le plan échoué en 2015.
Ces commissaires vont jusqu’à dénaturer et outrepasser le mandat écrit leur assigné en décidant de faire “l’identification des facteurs de risque, conformément aux principes d’alerte précoce et de prévention du génocide”, des facteurs qui seraient liés aux élections de 2020.
Il y a lieu de mener ici une triple analyse. D’abord le mandat de cette Commission s’inscrit dans un cadre typiquement pénal et donc d’interprétation stricte, ce qui exclut toute tentative d’interprétation large.
Ensuite la compétence matérielle de la Commission repose sur des faits censés avoir été commis, donc sur la concrétisation du crime, et non sur des schémas apocalyptiques, fussent-ils en rapport avec les élections de 2020.
Enfin, envisager des facteurs de risque sous l’angle du crime de génocide est un vieux slogan qui déshonore et relève de la pure subjectivité et donc de la mauvaise foi à croire que le Burundi va droit vers une dérive sanglante dans l’ignorance totale de la réalité du pays.
Devant cette illusion pathétique de vouloir corrompre la conscience de l’humanité et instrumentaliser les coulisses des Nations Unis et ses mécanismes par le mensonge, diffamation, harcèlement diplomatique, négation de l’autorité gouvernementale et présentation de clichés apocalyptiques, le Burundi voudrait informer que son peuple reste debout, vigilant et déterminé à organiser les élections de 2020, sur ses propres fonds, dans un climat de quiétude.
Pour démonter l’incertitude, la dépendance et la subjectivité qui gangrènent cette -Commission d’Enquête Internationale sur le Burundi -, elle est contredite par plusieurs acteurs qui connaissent bien le Burundi ou le visitent, en témoignent les conclusions de Mme Bintou Keita, Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unis pour l’Afrique.
En terminant, la délégation du Burundi voudrait informer que le Burundi n’a jamais coupé sa coopération avec les mécanismes des Nations Unis mais qu’il refuse des mécanismes imposés alors que le consensus doit rester le postulat de toute coopération.
Aujourd’hui le Burundi est stable et la paix et la sécurité règnent sur tout le territoire national. Les mauvaises langues entendues ici et là, y compris dans ce rapport, sont d’augure politique et ne changent rien de la réalité du pays.
Les élections générales de 2020 se préparent déjà et tous les instruments sont en place notamment le calendrier électoral. Les membres de cette -Commission d’Enquête Internationale sur le Burundi – doivent savoir que leur prédilection envers les détracteurs du Burundi s’écarte de leur mission et les disqualifie.
La délégation du Burundi profite de cette occasion pour demander à la communauté internationale de se rendre compte que les trois mandats successifs de cette -Commission d’Enquête Internationale sur le Burundi – ont été une peine perdue et une ruine financière pour le Conseil des droits de l’homme des Nations unies , et qu’il est grand temps d’y mettre fin.

Le Burundi fait face à une Guerre Humanitaire de la part de pays occidentaux qui, depuis 2015, mènent une Guerre Géopolitique contre la Chine, dans la région des Grands Lacs Africains, au profit de multinationales occidentales appartenant aux familles d’anciens esclavagistes et colons occidentaux en Afrique.
Ces pays occidentaux sont : La Belgique et la France, utilisant l’Union Européenne EU, et les USA. Ces États ont pratiqué , soit l’Esclavage et la Colonisation, qui sont des crimes contre l’Humanité.  L’Esclavage et la Colonisation ont fait plus de 300 Millions de victimes Amérindiennes et Africaines.  Aucun de ces états occidentaux ( ni familles d’ anciens esclavagistes ou colons ) n’a encore été condamné pour ces crimes contre l’Humanité par un quelconque tribunal international…

Photo: Le compte Twitter de l' Amb. Willy Nyamitwe
Photo: Le compte Twitter de l’ Amb. Willy Nyamitwe
Photo: Le compte Twitter de l' Amb. Willy Nyamitwe
Photo: Le compte Twitter de l’ Amb. Willy Nyamitwe

SOURCES : Le compte Twitter de l’ Amb. Willy Nyamitwe, NAHIMANA P.