Assemblée Nationale:Questions orales adressées au ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida
Partage

Les députés se sont réunis en séance plénière sous la présidence de Pascal Nyabenda, président de cette chambre du parlement, le mardi 27 août 2019. Lors de cette séance, les députés ont adressé les questions orales au ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida, Thaddée Ndikumana. Il rassure que tout sera mis en œuvre pour promouvoir la santé de la population. 

 

Les députés ont adressé des questions orales au ministre de la Santé publique et de lutte contre le sida lors de la séance plénière de ce mardi 27 août 2019. Ils ont demandé l’état des lieux de la lutte contre la malaria et les données statistiques des malades. La question de prévention de l’Ebola a également été évoquée ainsi que la question en rapport avec le choléra. Les déchets qui s’observent autour des marchés a également été posée pour savoir ce que le ministère fait dans le but de lutter contre le choléra. Ils ont demandé si la transformation des CDS en hôpitaux répond aux normes des hôpitaux. Ils demandent si les tradipraticiens ne peuvent pas opérer au grand jour, d’autant plus que certains en ont des aptitudes.  Les députés ont aussi émis le souhait qu’il y ait des psychologues dans les hôpitaux pour pouvoir aider les patients qui ont un problème de santé mentale. Sur la question en rapport avec la malaria, le ministre Ndikumana  dit que ces quatre derniers mois, les cas de malaria ont été observés, surtout à l’Ouest et au Sud du pays. « On a ainsi lancé un appel au gouvernement  pour appuyer les structures de soins et on a recruté 360 personnes temporaires pour effectuer les descentes sur terrain et lutter contre cette maladie surtout à l’Ouest et au Sud où elle était prononcée. On a aussi pulvérisé dans différentes localités, et on a remarqué la réduction de la maladie ». Le ministère prévoit également la distribution de moustiquaires imprégnées et les sensibilisations en matière de lutte contre la malaria à l’intention de toute la population. Le ministère prépare également les pépinières des arbres à base desquels on va fabriquer les produits qui luttent contre les moustiques, a poursuivi M. Ndikumana.  Le ministère ne pouvant pas lutter contre cette maladie seul, il a fait appel au ministère de l’Intérieur, de la formation patriotique et du développement local ainsi qu’à celui de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage pour conjuguer les efforts. 

Le ministère mène des actions variées pour lutter contre différentes  maladies 

Le ministre Ndikumana indique que durant ces quatre derniers mois, les chiffres des cas de malaria étaient autour de deux cent quarante mille, et sont actuellement autour de cent mille, soit une diminution de 50%. Pour la lutte contre l’Ebola, il indique que  le ministère travaille avec la RDC dans la lutte contre cette maladie. Des ambulances  ont également été prévues pour intervenir chaque fois que de besoin. Des vaccins sont également là, et cinquante deux ont déjà été utilisés chez les personnes qui sont à des points délicats. Il y a aussi des gens préparés pour intervenir en cas de décès d’une victime d’Ebola. A côté de ce vaccin, il y a aussi les médicaments pouvant guérir le malade.  Le ministre de la Santé apprécie  que les 235 malades qui avaient le choléra, ont été soignés et guéris. A cet effet, il demande aux administratifs à la base de faire des sensibilisations sur l’hygiène. Il faut également conjuguer les efforts des ministères sectoriels pour résoudre certaines questions d’hygiène de grande envergure pour éradiquer le choléra. Il demande aussi à la population de suivre les règles d’hygiène. Concernant les saletés aux marchés de Bujumbura et Gitega, il indique que le ministère est au courant et demande aux acteurs impliqués dans la lutte contre cette saleté de faire le travail approprié.  Le ministère a proposé aux usagers des espaces publics de mettre en place les latrines publiques payantes et gérées par des gens regroupés en coopérative. Pour les CDS transformés en hôpitaux de district, Thaddée Ndikumana indique qu’il y a des localités qui n’ont pas d’hôpitaux, où les gens doivent se déplacer vers les autres hôpitaux. Dr Ndikumana dit que quand on décide de faire quelque chose, les mesures d’accompagnement sont prises. Ces hôpitaux traitent les cas peu compliqués et au cas contraire, on transfère le malade à un hôpital bien équipé. A propos des tradi praticiens, Dr Ndikumana reconnaît qu’il faut les appuyer. Mais, il ne faut pas travailler dans la rue. Les médicaments industriels proviennent par ailleurs des cultures, ces personnes sont donc capables de soigner quelques maladies.  Il indique que son ministère est en train d’installer des équipements à l’Institut national de santé publique pour en contrôler la teneur et les dosages. 

 

Publication de Presse Burundaise