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La fête internationale des travailleurs de 2016 restera inoubliable dans l’esprit des démocrates car n’étant pas comme les autres.

1. Le 1er mai de chaque année est un jour spécial qui est toujours fêté internationalement par les travailleurs. Les fournisseurs du travail dit patrons et les bénéficiaires de travail se rencontrent à travers les cérémonies festieuses où ils se donnent le bilan beaucoup plus socio politique que comptable. Au Burundi, le 1er Mai a coïncidé avec le dimanche. Et comme ce dernier est dédié au Tout Puissant, les cérémonies ont été déplacées au 02 Mai 2016;
2. Dans toutes les provinces du pays, la participation a été massive, plus massive que dans les autres années car le jour intervient une année après le soulèvement insurrectionnel par les anti- élections plus précisément le 26 avril 2015. Le peuple Burundais a droit de se réjouir parce que les mauvaises langues et les planificateurs sataniques avaient décidé l’ensevelissement du Burundi à partir du 26 avril 2015. Le Tout Puissant a eu pitié du Peuple Burundais qui a tant souffert et lui a épargné cet effondrement total. Tout le monde se souvient des jurons qui fusaient des bouches des anti élections et anti démocrates que l’insurrection et le coup d’Etat organisés par eux allait entrainer un bain de sang jamais connu dans ce Pays et tout cela avait été bien préparé depuis 2005 pour le projeter sur le Parti CNDD-FDD et son Gouvernement. Et jusqu’à cette heure, des langues maléfiques continuent à foncer dans ces pensées génocidaires afin d’attirer toutes les foudres du monde contre les institutions démocratiquement élues en commençant par l’institution présidentielle ;
3. Une raison de plus de se réjouir pour le Peuple Burundais en général et pour les démocrates en particulier qui, à la veille de cette fête internationale ont failli voir le Burundi envahi par des forces internationales d’ invasion que certains grands pays voulaient voir déferler sur le petit pays au centre de l’Afrique tantôt 5000 hommes, tantôt 3000 hommes , tantôt 200 hommes tout cela pour asservir d’abord les Forces de défense et de sécurité, ensuite mettre à genou les institutions démocratiquement élues et enfin mettre le Peuple Burundais sous le joug de la recolonisation ;
4. Devant l’échec de ce programme contre les avancées démocratiques et de développement du Burundi, les commanditaires de la déstabilisation du pays que nous appelons ici des milieux politico néocoloniaux, qui chaque fois arment et financent leurs pions contre le Parti CNDD-FDD et son Gouvernement, ne cessent de poser des actes provocateurs pour montrer et rappeler que ce sont eux qui détiennent le manche du couteau. Ces milieux viennent de récompenser Marguerite BARANKITSE en lui donnant l’AURORA PRIZE valant cent milles dollars américains pour elle et un million de dollars américains pour son organisation en Arménie en date du 24 avril 2016. Une autre organisation de la fédération Wallonie-Bruxelles récompense Pierre Claver MBONIMPA de l’APRODH en lui donnant un prix qui vaut dix milles Euros. Pour ces deux cas, les donneurs de récompense ne voulaient que refinancer par des voies détournées la déstabilisation du Burundi. Il sied de rappeler que les premiers jours d’insurrection ont pris à Marguerite BARANKITSE autour de deux milliards de franc Bu ce qui signifie qu’on renfloue les caisses d’insurrection pour poursuivre le processus de renversement des institutions démocratiquement élues. Quant à MBONIMPA qui était en mauvaise posture financière vient de gagner officiellement dix milles Euros afin de survivre lui et ses amis ;
5. La nébuleuse politico putschiste de certains Burundais de l’extérieur n’a pas manqué non plus au rendez-vous de la fête après que ses membres virtuels se sont rentré dedans pour exclure tous ceux qui ne sont pas G7 et G10. C’est dire aussi qu’ils ont travaillé de leur façon et que, de leur manière aussi, ils ont festoyé sur les larmes de leurs amis. Puisque à partir de cette fausse réorganisation, les maîtres de cette nébuleuse politicienne se disent plus que jamais déterminer à refuser l’existence des institutions démocratiquement élues au Burundi, de violer la Constitution et l’Accord d’Arusha dans l’esprit de parachever le putsch du 13 mai 2015 et réédité en vain le 11 décembre 2015. Jean MINANI peut se targuer d’être le meilleur parmi les putschistes parce qu’il a été trouvé chez lui des armes et qu’il a engagé des jeunes y compris des enfants qu’il mettait devant dans l’insurrection putschiste. Se prétendant le père de G7 à Arusha, il n’a pas manqué de crier à tout bout de champ pour réclamer à l’ONU et à l’Union Africaine d’envoyer une force d’invasion et d’appui contre le Burundi. Mais seulement dans sa confusion mentale, il a oublié qu’il ne pourrait pas en même temps être Président du Parti SAHWANYA-FRODEBU-NYAKURI Iragi rya NDADAYE et jouer son rôle de diriger la nébuleuse politico putschiste ;
6. Le 16 novembre 2003 a été marqué par un événement inédit car les forces combattantes à l’époque du Mouvement CNDD-FDD et de l’ancien Gouvernement de BUYOYA, NDAYIZEYE et MINANI respectivement du G10, G7 et G7 ont scellé un Accord Global de Cessez-le-feu où elles se sont juré de vivre ensemble, partager le meilleur et le pire, défendre la souveraineté du Burundi et le Peuple Burundais. La fête des travailleurs arrive au moment où ces corps de défense et de sécurité résistent aux sollicitations politiciennes de nature à les diviser. Qu’ils trouvent ici les félicitations de tout le Peuple Burundais et l’expression de bonne fête des travailleurs parce qu’ils l’ont mérité. Le Peuple Burundais n’oubliera pas que certains ont donné leur sang pour que le Pays demeure dans la sécurité et dans la paix ;
7. Le Parti CNDD-FDD ne manque pas non plus de s’interroger sur la nature de cette fête de travail puisqu’il y a même des diplomates voire des Organisations Internationales qui disent que » Travailler » (Gukora en Kirundi) signifie « commettre le génocide » (Guhonya abantu). Pourraient-ils confirmer cette manipulation politico verbale puante ou supprimer purement et simplement l’appellation de cette fête si travailler équivaut à commettre le génocide? En effet la fête International pour eux signifierait la fête internationale du Génocide. C’est cela ce qu’on appelle la manipulation qui veut dire « IREMENTANYA » en Kirundi. Les démocrates jurent qu’il y a eu usage de mauvaise foi et que la vérité finira par triompher ;
8. Un autre groupe d’Organisations dites Internationales qui ont aussi travaillé de leur façon sont les organisations dites de respect des Droits de l’Homme. Au cours de toute cette année, elles n’ ont fait que diaboliser le CNDD-FDD et son Gouvernement. Depuis le 25 Avril 2015, elles se sont mises à nu en poussant sur l’accélérateur d’accusation de violations des droits de l’Homme au Burundi contre le Parti CNDD-FDD et son Gouvernement jusqu’à chercher à les faire porter le chapeau du génocide en cours de préparation. Il a été constaté que le groupe de mot » violation de droits de l Homme » n’a pas la même signification dans les pays peu développés en rapport aux pays industrialisés. Dans les pays où existent encore des pouvoirs que les pays décideurs ne veulent pas, ils les accusent immédiatement de violations graves de droits de l’Homme pour pouvoir s’immiscer dans la gestion des affaires internes de ces pays allant jusqu’ à créer des groupes terroristes pour détruire les Etats indésirables. Les exemples de la Lybie, de la Syrie, de l’Irak, de la Centrafrique et même du Burundi ne mentent pas. Hier c’est l’instrument de la « démocratie » qui a été utilisé. Ensuite, il est venu le courant des « Assemblées nationales souveraines » qui a changé pas mal de Gouvernements en Afrique. Endéans quelques temps, le principe de la « démocratie et bonne gouvernance » est revenu pour s’imposer aux pays en voie de développement non pas dans le sens de les appuyer mais bien dans l’esprit de leur tendre des pièges. Différents Gouvernements ont ainsi rencontré des difficultés de gestions économiques avec le fameux Programme d’ajustement structurel qui a ébranlé pas mal d’ Etats Africains. Au moment où les pays en voie de développement allaient respirer après être sortis de se programme, l’invention du principe de « respect de droit de l’Homme » leur est tombé dessus et aujourd’hui il y a un autre principe sous forme de « mandat » qui vient de voir le jour. Tous ces courants et principes inventés et imposés par les pays industrialisés aux pays en voie de développement ne sont que des outils de déstabilisation des Etats jugés indésirables dans le but de s’accaparer de leurs richesses et de les soumettre sous le régime néocolonial. Et pour preuve, certains pays qui veulent imposer le respect des droits de l’Homme, selon leur entendement, n’ont encore ni signé ni ratifié le traité international en rapport avec le respect des droits de l’Homme. Sans nul doute que la fête internationale des travailleurs du 1er mai n’a pas été bien célébrée par ces organisations qui se sont mises en réseau de diabolisation du Parti CNDD-FDD et de sont Gouvernement à la seule idée que ceux-ci existent encore. Et pour cause, certains diplomates accrédités à Bujumbura ne mâchent pas les mots en disant tout haut qu’ils sont malades quand ils entendent parler du Parti CNDD-FDD;
9. Malgré toutes ces pensées assez par ailleurs diversifiées autour de la fête internationale des travailleurs , le Parti CNDD-FDD est convaincu que de toutes ses divergences d’opinions et de considérations au Burundi naitra un jour la convergence sur la vérité des faits qui finiront par montrer au monde entier que les démocrates Burundais ont eu tout le temps raison y compris celle de se réjouir de la fête international du travail qui montre bien que le travail anoblit l’homme ; le Parti CNDD-FDD demeure convaincu que lorsque l’on est au travail, on bavarde moins et l’on pense moins à l’élimination de l’autre. Le travail est le moment ultime de partager avec autrui pour un effort commun de progrès social.

Bonne Fête des Travailleurs.

Fait à Bujumbura le 04 MAI 2016

LʾHonorable Pascal NYABENDA
Président du Parti CNDD-FDD.