RN5&RN9: le deuxième vice-président invite tout un chacun à redresser ce qui a été mal fait.
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Le deuxième vice-président de la République Joseph Butore en compagnie du ministre en charge des travaux publics et certains élus du peuple de Cibitoke et Bubanza ainsi que les hauts cadres des entreprises de construction des infrastructures routières au Burundi a effectuer vendredi 17 avril 2020, une visite respectivement sur la RN5 (Bujumbura –Nyamitanga) et la RN9 (Bubanza-Ndora). L’objectif était de se rendre compte de l’état de ces routes suite à la forte pluviométrie qui s’observe depuis octobre 2019.

Depuis Rugombo en province de Cibitoke, des nids de poules et certains glissements de bords de la RN5 s’y observent. Les élus du peuple indique que l’ l’entreprise de construction n’a pas construit convenablement cette route, car disent-ils, la réception de cette route date de 2015, d’où la dégradation de cette route inquiète ces derniers.

Après Bujumbura-Nyamitanga , le deuxième vice-président de la République s’est dirigée vers la RN9 (Bubanza-Ndora), une autre route réceptionnée , il y a environ 3 ans.

Au terme de cette visite, Joseph Butore a indiqué à la presse que malgré la forte pluviométrie qui s’observe et qui cause pas mal de dégâts tant humains et matériels, ces fortes pluies ont également permis de remarquer les manquements et les petites erreurs qui ont été délibérés pendant les travaux de construction et de réhabilitation des grands axes nationaux.

Toutes fois, Joseph Butore a invité tout en chacun à corriger les erreurs qui s’observent ici et là, à commencer par les administratifs locaux en débouchant les zones bouchées, aux cadres des entreprises de construction ainsi que les hauts cadres du gouvernement. Il les a interpellé à redresser ce qui a été mal fait.

‘’Que chacun en ce qui le concerne assure ses responsabilités, fasse ce dont il est capable en attendant d’autres études plus poussées qui vont montrer quel genre d’ouvrage à exécuter qui pourront non seulement faciliter la bonne circulation de biens et personnes mais aussi et surtout tenir devant les aléas climatiques’’ a-t-il conclu.

Pour rappel, la route Bujumbura-Nyamitanga a été réceptionnée définitivement en 2015, c’est une route internationale qui va faciliter le mouvement des biens et personnes sur le corridor desservant le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie.

Par BIGIRIMANA Raphaël