Nouvelle interview avec S.E. l’Ambassadeur Thérence Ntahiraja
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  1. INTRODUCTION
  • Présentation de condoléances par les journalistes;
  •  Sous la demande S.E Amb. Thérence NTAHIRAJA, observation d’une minute de silence Introduction en la mémoire de SE Feu Pierre NKURUNZIZA, Ancien Président de la République du Burundi. 
  1. QUESTIONS :
  1. Mr l’Ambassadeur, lors de notre dernier entretien, vous aviez souligné que la désignation d’Évariste NDAYISHIMIYE comme candidat du Parti CNDD-FDD aux présidentielles du 20 mai 2020, est « un acte fort de la démocratie». Aujourd’hui, E Mr Évariste NDAYISHIMIYE est Président de la République du Burundi et a nommé son Gouvernement. Pourriez-vous nous en dire plus sur ce Gouvernement ? Tient-il compte de l’équilibre régionale, ethnique et genre ? Est-ce que l’opposition a reçu des places dans ce nouveau Gouvernement ?

   Réponse 1: 

  • Je suis très fier de la victoire de E Mr le Nouveau Président de la République du Burundi car tout ce que je vous avais dit à la veille du triple scrutin du 20 mai 2020 sur les qualités et les forces du Candidat du CNDD-FDD le Général Major Evariste NDAYISHIMIYE est devenu une réalité. C’était donc un Acte Fort de Démocratie en son sens que le Parti CNDD-FDD a procédé à une alternance démocratique quoi que S.E Feu Président Pierre NKURUNZI avait toujours le droit de se présenter comme candidat selon la nouvelle Constitution Burundaise. A cet effet, je présente encore une fois mes sincères félicitations, d’abord au Parti CNDD-FDD pour avoir fait le bon choix du Général Major Evariste NDAYISHIMIYE, puis au Peuple Burundais qui lui a témoigné la confiance et En fin, à S.E Mr le Nouveau Président de la République Evariste NDAYISHIMIYE pour sa victoire écrasante à la Présidentielle de 20 mai 2020. Que le Dieu Tout Puissant le bénisse et le protège en tout et partout. 
  • Après sa prestation de serment le 18 juin 2020, le Nouveau Chef de l’Etat Burundais vient de mettre en place le son Gouvernement conformément l’article 128 de la Constitution de la République du Burundi qui stipule que « le Gouvernement comprend le Premier Ministre et les autres Ministres. Il est ouvert à toutes les composantes ethniques. Il comprend au plus 60% de Ministres Hutu et au plus 40% de Ministres Tutsi. Il est assuré un minimum de 30% de Femmes». Les Ministères qui étaient au nombre de 21 ont été réduits à 15. D’où le nouveau Gouvernement de la République du Burundi est composé du Premier Ministre et de 15 Ministres dont 10 de l’ethnie Hutu, 5 de l’ethnie Tutsi, 1 Ministre de l’ethnie Twa, 10 Hommes et 5 Il s’agit d’un Gouvernement inclusif. 
  • Signalons en outre que l’équilibre régionale a été respecté d’autant plus qu’au moins 14 Provinces sur 18 ont été représentées. Et chaque Ministre est nommé non pas pour servir sa région, mais plutôt pour servir tout le Peuple Burundais sans distinction aucune. 
  • Quant à la sous-question relative à la représentativité de l’opposition, il faut savoir que ce n’est pas un Gouvernement de transition. C’est un Gouvernement élu démocratiquement. Toutefois, parmi les 15 Ministres, il y a un Ministre issu de l’opposition et au moins deux Ministres ici de la société civile. C’est pourquoi je vous ai dit que c’est un Gouvernement inclusif conformément à la Constitution de la République qui incarne l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation des Burundais signé en 2000.
  1. Des commentaires sur les réseaux sociaux disent je cite « le Nouveau Gouvernement du Burundi est dirigé par les militaires du CNDD /FDD, est-ce un Gouvernement de guerre ? » Ils pensent que la prépondérance militaire dans le nouveau gouvernement pourrait nuire à la liberté et aux droits humains, quelle est l’assurance que vous donnez à des personnes qui ont ces inquiétudes ?

Réponse 2: 

  • Les auteurs qui propagent de tels propos mentent sciemment et n’ont que d’autres visées politiques malintentionnées. En effet, ils savent eux-mêmes que l’article 250 de la Constitution de la République du Burundi précise que « Ni les corps de défense et de sécurité, ni aucun de leur membres ne peuvent, dans l’exercice de leurs fonctions, …Manifester leurs préférences politiques, être membre d’un parti politique ou d’une association à caractère politique, participer à des activités ou manifestations à caractère politique. La loi régissant ces corps en réprime la violation». 
  • Par ailleurs, S.E Mr le Nouveau Chef de l’Etat Burundais Evariste NDAYISHIMIYE était le Secrétaire Général du Parti CNDD-FDD parce qu’il avait quitté l’armée il y a plusieurs années. Il est donc un civil et non pas un militaire. 
  • De surcroît, sur les 15 Ministres du le nouveau Gouvernement, il n’y a que le Ministre en charge de l’intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique qui est un Commissaire de Police Chef. Les 14 autres ne sont que des civiles. Où se trouve cette prédominance des militaires dont on parle ? A cela ne s’ajoute que S.E Mr le Premier Ministre qui est détaché de la Police Nationale pour assurer ses fonctions de Premier Ministre dans le strict respect de la disposition 250 de la Constitution de la République du Burundi et du serment qu’il presté avant de commencer ses nobles fonctions?
  1. Revenons un peu en arrière pour mieux voir le futur. Dans son discours d’investiture, E Mr le Président de la République du Burundi Évariste NDAYISHIMIYE a dit « Établir un État de droit qui agit comme père de famille sera ma première préoccupation comme l’exige la constitution, et avec l’aide de Dieu je promets que je l’accomplirai.»Pourriez-vous nous éclairer davantage sur cette mission noble ? Quelles sont les plans et priorités du nouveau pouvoir ?

Réponse 3:

  • En présentant cette noble mission, le Chef de l’Etat Burundais S.E Mr Evariste NDAYISHIMIYE a voulu réaffirmer « Son engagement à construire un ordre politique et un système de Gouvernement inspiré des réalités de notre pays et fondés sur les valeurs de justice, de démocratie, de bonne gouvernance, de pluralisme, de respect des libertés et des droits fondamentaux de l’individu, de l’unité, de solidarité, de compréhension mutuelle, de tolérance et de coopération entre les différents groupes ethniques de notre société ».
  • Concernant les priorités du pouvoir, ces dernières sont incluses dans le Plan National de Développement PND 2018-2027 qui a d’ailleurs été apprécié par les différents partenaires du Burundi comme le PNUD, la Banque Mondiale et beaucoup d’autres.
  • Ainsi, en analysant le contenu de son Discours lors de l’investiture et celui de son message à la nation à la veille du 58ème Anniversaire de l’Indépendance du Burundi, beaucoup de nouveautés dans les priorités sont multiples. L’on peut citer notamment :
  • Son principal slogan « Assemble, tout est possible » ;
  • L’ouverture à la dénonciation des personnalités gangrenées par la corruption et les malversations économiques ;
  • L’augmentation des frais de la pension des retraités ;
  • Le renforcement des coopératives de développement ;
  • L’amélioration des techniques agricoles ;
  • L’ouverture à la coopération économique ;
  • Renforcement des mesures de lutte contre la pandémie du covid-19 ;
  • Droit de la parole à tous les Burundais, résidant au Burundi, à l’étranger ou réfugiés, faibles ou puissants, sans peur ni contrainte ;
  • Dans tous ses discours, il recommande à son Gouvernement à servir toute la population dans distinction aucune ;
  1. Pensez-vous que la Sous-Région (EAC) peut s’inspirer des avancées démocratiques du Burundi ? Ce changement de pouvoir dans le calme et la paix, peut-il servir de leçon à cette Sous-Région et à l’Afrique en général ?

Réponse 4 : 

  • Bien sûr que oui ! La Communauté Est Africaine (EAC) peut s’inspirer bel et bien des avancées démocratiques significatives du Burundi. En effet, le changement de pouvoir dans le calme, la paix et la sérénité constituent un témoignage éloquent de la maturité du Peuple Burundais en démocratie. Même l’Ancien Chef d’Etat Tanzanien S.E Jakaya Murisho KIKWETE l’a confirmé lors de l’investiture de S.E Mr le Président de la République du Burundi Evariste NDAYISHIMIYE.
  • En outre, le respect des principes démocratiques et de sa souveraineté qui vient d’être démontré par la République Burundi constitue un modèle non seulement à la Sous-Région en particulier, mais aussi à l’Afrique en général. Vive la démocratie au Burundi ! Signalons que ces élections ont été organisées, financées et supervisées par les Burundais eux-mêmes, sans oublier certains diplomates accrédités à Bujumbura qui ont fait le monitoring de ces élections par leur propre initiative. Je leur présente mes sincères gratitudes.
  1. Les USA, la Belgique, la Russie, la Chine et autres pays ont félicité le Burundi suite à l’élection de Neva. Pensez-vous que les relations diplomatiques et de coopération avec l’occident vont s’améliorer ?

Réponse 5 :

  • Dit-t-on en français que « Vouloir c’est pouvoir ! ». Même si les occidentaux le décident maintenant, rien ne peut empêcher que cette coopération soit améliorée. Il suffit qu’ils aient la bonne volonté de le faire. Quant à la République du Burundi, les portes restent ouvertes, à condition que ces relations diplomatiques et de coopération se fassent dans le strict respect de la souveraineté de chaque Etat et qu’elles soient basées sur le principe de gagnant-gagnant.
  • Dans cette même perspective, lors de son investiture du 18 juin 2020, le Nouveau Chef de l’Etat Burundais E Mr Evariste NDAYISHIMIYE a été rassurant et concret en ces termes « Nous croyons que la planète terre est unique et qu’aucun pays ne peut le revendiquer seul alors que chaque pays a eu sa part. Nous croyons aussi qu’aucun pays ne peut vivre isolé. Si le Burundi n’était plus, ce serait un début de la désagrégation de la terre et c’est la raison pour laquelle les pays gardent des liens étroits chacun ayant son rôle à jouer dans le concert des nations ».
  • Dans le même discours, S.E Mr le Président de la République du Burundi Evariste NDAYISHIMIYE a renchéri en ces termes « C’est à ce titre que nous restons ouverts aux pays et organisations des pays qui souhaitent davantage un rapprochement avec le Burundi pour nouer et/ou entretenir des relations de complémentarité pour l’intérêt planétaire ».
  • Dans le cadre de la coopération économique, le Chef de l’Etat a été explicite en disant ceci : « Nous nous engageons à offrir aux investisseurs étrangers un cadre idéal d’un partenariat toujours gagnant-gagnant car cela est possible. Ainsi, comme Dieu nous a fait le privilège d’avoir un pays qui regorge les ressources et les richesses naturelles, en contre partie, ils investiront leur argent. Toutes les parties auront à y gagner et nous invitons donc les investisseurs étrangers à saisir les nombreuses opportunités d’affaires offertes par le Burundi ».
  1. Antonio Guterres a récemment nommé Mme Giovanie BIHA « Burundaise» comme Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, peut-on voir ça comme une amélioration dans les relations diplomatique entre le Burundi et la communauté internationale ?

Réponse 6 : 

  • La nomination de cette Femme Leader Burundaise Mme Giovanie BIHA au poste de Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel est un honneur pour notre pays le Burundi. Je profite d’ailleurs de cette heureuse occasion pour la féliciter. Qu’elle soit un Ambassadeur digne de son nom non seulement pour son Chef hiérarchique, mais aussi pour le Burundi. 
  • Et comme nous l’avons déjà signalé, le Burundi a été, est et restera toujours ouvert à la communauté internationale. L’essentiel est que le respect mutuel des Etats soit sauvegardé. Cette nomination est l’un de bons gestes à poser pour améliorer cette coopération, surtout que cette Femme Leader Burundaise ne fait pas du tout partie des putschistes du 13 mai 2015 qui sont recherchés par la justice burundaise. 
  1. Au moment où le Burundi sort du deuil national, le Rwanda voisin se dit être victime d’une attaque armée en provenance du Burundi la nuit du 26 au 27 juin 2020. Que s’est-il passé ? Comment sont les relations du Burundi avec les pays voisins ?

Réponse 7: 

  • Effectivement comme vous le dites, au moment où tous les Burundais qui, de près ou de loin participaient aux cérémonies des funérailles de S.E Feu Président Pierre NKURUNZIZA en date du 26 juin 2020, c’est avec stupéfaction que nous avons appris que le Burundi est accusé d’avoir attaqué le Rwanda dans la nuit du 26 au 27 juin 2020. Une telle accusation constitue une diffamation pour le Burundi. C’est pourquoi le Porte-Parole de la FDNB a immédiatement un communiqué de démenti de ces fausses accusations.
  • Je tiens ici à rappeler que le Burundi n’a jamais été, n’est et ne sera jamais le terrain des forces négatives qui déstabilisent notre sous-région et surtout l’Est de la RDC qui est actuellement menacé. Le Burundi est un pays pacifique qui, à tout problème pose, privilégie la résolution pacifique des conflits, donc le dialogue.
  • Ensuite, le Burundi a de très bonnes relations diplomatiques et de coopération avec ses pays limitrophes, excepté bien sûre le Rwanda qui, jusqu’aujourd’hui a donné refuges à certains putschistes du 13 mai 2015 qui sont recherchés par la justice burundaise. Nous espérons que la situation va évoluer aussitôt que les Gouvernements des deux pays le décident car, comme je l’ai déjà signalé, « Vouloir c’est Pouvoir ».
  • Quant au Gouvernement Burundais, S.E Mr le Président de la République du Burundi Evariste NDAYISHIMIYE a déjà été clair en ces termes : « Nous restons ouverts aux pays et organisations des pays qui souhaitent davantage un rapprochement avec le Burundi pour nouer et/ou entretenir des relations de complémentarité pour l’intérêt planétaire ». La République du Rwanda est donc invitée à cet appel fraternel. 
  1. Beaucoup de pays sont en train de sortir du confinement suite au Covid-19, qu’en est-il du Burundi, les frontières sont-elles rouverts ? Comment est-ce que le pays gère cette situation en ce moment ?

Réponse 8 : 

  • Dès le début de la pandémie du Covid-19, le Gouvernement Burundais s’est à joint à la communauté internationale pour prendre des mesures adéquates dans le but de lutter contre ce fléau qui ravage le monde. Grâce à ces mesures appropriées, une seule personne est déjà morte jusqu’aujourd’hui. 
  • Comme je l’ai déjà signalé au cours de la présente interview, le Nouveau Chef de l’Etat Burundais, E Mr Evariste NDAYISHIMIYE vient de renforcer ces mesures de lutte contre le Covid-19 dans son message à la nation à la veille du 58ème Anniversaire de l’Indépendance du Burundi. L’on peut citer ici : 
  • Reconnaissance du covid-19 comme pandémie dangereux surtout quand on le néglige ; 
  • Lancement d’une Campagne appelée « Ndakira-Sinandura-Kandi sinanduza » C’est-à-dire « Je dois être guéri(e) – Je ne doit pas être contaminé(e)- Je ne dois pas contaminer les autres ». 
  • La réduction à 50% du prix du savons car les 50% qui restent seront payés par le Gouvernement; 
  • Réduction du prix de l’eau jusqu’à la disparition du covid-19 ; 
  • Création des centres de tests du covid-19 dans toutes les provinces du pays ; 
  • Faire des tests de covid-19 dans tous les milieux du pays au cas où on y soupçonne un ou des cas de covid-19 ; 
  • Toute personne doit respecter strictement toutes les mesures prises dans le but de lutter contre le covid-19. Dans le cas contraire, la loi sera appliquée. 
  1. Suite à la crise de 2015, les putschistes, les détracteurs et 400000 citoyens ordinaires ont fui le Burundi dont 226000 avait déjà regagné leur colline en février de cette année. Quelle est la situation actuelle ? Avez-vous un message à adresser au refugiée Burundais qui sont en Belgique et au Luxembourg ?

   Réponse 9 :

  • L’opinion internationale a une information erronée comme quoi ce serait en 2015 qu’un bon nombre de Burundais a fui le pays. C’est faux et archifaux. En effet, le Burundi est un pays qui, depuis les années 1960, a connu les événements malheureux réplétifs au cours desquels les enfants du Burundi ont été assassinés et d’autres exilés. L’on citer notamment :
  • L’assassinat tragique en 1961, de Son Altesse Royale le Prince Louis RWAGASORE qui est le Héros de l’indépendance du Burundi et de ses proches collaborateurs par après ;
  • L’assassinat de certains Honorables Députés élus en 1965 ;
  • Le Génocides des Hutu en 1972 dont les dégâts sont en train d’être découverts par la CVR. En témoignent les fausses communes éparpillées dans toutes les provinces du Burundi ;
  • Les massacres de plus de 5000 personnes par le Gouvernement de cette période dans les communes de NTEGA à Kirundo et de MARANGARA à Ngozi ;
  • L’Assassinat de E Mr le Président Feu Melchior NDADAYE qui est le Héros de la Démocratie au Burundi et de ses proches collaborateurs, ainsi que les massacres de la population qui ont suivi.
  • Ces événements tragiques répétitifs ont provoqué des fuites de beaucoup de milliers de Burundais vers l’étranger. Jusqu’aujourd’hui, des centaines de milers de Burundais qui ont fui le Burundi depuis 1972 sont en République Unie de Tanzanie dans les Camps des Réfugiés de MISHAMO, ULYANKURU et KATUMBA. D’autres sont restés dans les différents villes de la Tanzanie, aux USA et en Europe. Et pourtant, aucun média n’en parle pas. Mes sincères remerciements et gratitudes sont adressés à la République Unie de Tanzanie pour avoir accueilli et aidé nos chers Burundais en leur octroyant la nationalité.
  • Pourquoi ces événements malheureux étaient-ils devenus cycliques au Burundi ? C’était à cause des dictatures militaires qui se sont succédés par des Coup d’Etat depuis l’année 1965 jusqu’en 1993. Ils étaient successivement dirigés par la Colonel Michel MICOMBERO, le Colonel Jean Baptiste BAGAZA et le Major Pierre BUYOYA. Le Peuple Burundais était fatigué. Moi-même qui vous parle, j’ai été réfugié dans tous les pays limitrophes du Burundi.

N.B : Malheureusement, face à cette situation honteuse, les médias, l’opinion internationale et les Nations Unies ne faisaient qu’observer et se calmer jusqu’aujourd’hui. Pourquoi ? La vérité vaincra et l’histoire nous le dira.

  • Revenons à votre sous-question de comment se présente le processus de rapatriement : j’aimerai vous informer que depuis 2016 jusqu’aujourd’hui, sur environ 400 milles réfugiés ayant quitté le Burundi en 2015, plus de 254 245 ont regagné le pays jusqu’au 18 mai 2020. Et le processus de rapatriement continue.
  1. Avez-vous un message à adresser à la communauté burundaise de Belgique et de Luxembourg ?

    Réponse 10 :

  • Nul n’ignore que la diaspora burundaise résidant en Belgique et au Luxembourg semble être divisée d’autant plus qu’une partie s’est lancée dans la politique de lutter contre le Gouvernement de sa propre patrie en vue d’être faciliter dans l’obtention du statut de réfugier pour bénéficier les avantages y relatifs tandis que l’autre partie voudrait que sa propre patrie soit appuyée en vue de se développer comme les autres pays.
  • C’est une situation dramatique qui mérite d’être éradiquée dans les cœurs des gens car « l’Homme seul n’est rien» et « l’Union fait la Force». Par ailleurs, les membres de cette diaspora sont tous des Burundais. Ils devraient écarter toute amertume qui les divise et privilégier tout acte positif qui les unit.
  • Je demande donc à tous les membres de la diaspora burundaise partout où ils sont dans le monde de dépasser toute division et de se mettre ensemble en vue d’appuyer le Nouveau Chef d’Etat Burundais E Mr Evariste NDAYISHIMIYE dans la mise en application de sa vision « Ensemble, Tout est Possible ».

 

Je vous remercie.