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Jeudi, 29 juin, après son entretien avec le président Nkurunziza, Michel Kafando, le nouvel envoyé spécial du SG des Nations Unies a indiqué qu’il est déterminé à aider le Burundi à sortir de la crise.
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«Je suis prêt, dans la mesure de mes possibilités, à aider à trouver une solution là où les problèmes se posent. Je n’ai pas de baguette magique, je suis un soldat de la paix, et là où je suis appelé à apporter ma contribution, je le fais au nom de l’Afrique», a répondu à la presse, ce diplomate, à la question de savoir ce qu’il a de spécial par rapport à ses prédécesseurs.

Et de confier : «La mission que j’ai acceptée est certes difficile.» Malgré cela, il a indiqué qu’il essaiera d’apporter sa contribution, de déployer ses efforts et toute la volonté nécessaire.

« Ce qui compte c’est de le faire en accord et en harmonie avec le pays que vous voulez servir », a-t-il nuancé. Et d’ajouter que sa volonté et sa détermination constituent les principaux atouts de réussite de sa mission.

Le nouvel envoyé spécial du SG des NU a, en outre, exprimé sa volonté de travailler avec Bujumbura : « Je compte aussi sur les autorités de ce pays pour qu’ensembles, nous puissions faire avec avancer la cause burundaise, car, il s’agit, avant tout, du destin du peuple Burundais. »

D’après lui, la recherche de la paix est une gageure, un combat titanesque. M.Kafando compte également sur son expérience dans la vie internationale et le rôle joué dans son pays pour trouver une solution à la crise burundaise.

Bujumbura est optimiste

Jean-Claude Karerwa Ndenzako, porte-parole du président de la République, a révélé, pour sa part, à la presse, que Bujumbura a d’abord confiance en lui vu son expérience. « Nous espérons qu’il pourra faire mieux que ses prédécesseurs.»

Cependant, il reconnaît que tous ces derniers n’ont pas totalement démérité. Seulement, a-t-il nuancé, ’’à un certain moment ils ont eu un penchant, ils ont sorti des rapports calomnieux à l’égard du Burundi, ils ont exagéré des faits, ils n’ont pas respecté les lois en vigueur au Burundi et ont passé outre certaines résolutions des Nations Unies ».

Il les accuse par exemple d’avoir voulu associer au dialogue inter-Burundais d’Arusha des personnes écartées par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Un appel a été lancé à ce nouvel envoyé spécial : « Nous espérons qu’il lira entre les lignes de la loi burundaise, des résolutions des Nations unies pour essayer de mener à bon port ce dialogue ».

Par Rénovat Ndabashinze