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“Buyoya à l’OIF, ce serait récompenser un criminel”, avait déclaré Marguerite Barankitse. Et pourtant à Kigali, c’est elle qui serait entrain de plaider pour le retour de Buyoya IV non pas cette fois-ci comme président d’une ONG, mais comme Président de la République du Burundi, par le biais d’un quatrième coup d’état (le 3ème est le coup d’État avorté du 13-14 mai 2015…).

QUI EST MARGUERITE BARANKITSE, DITE “MAGGY”?

maggy.jpgMarguerite Barankitse est cette bourgeoise burundaise qui a amassé une richesse colossale à la faveur de la crise sanglante qui a frappé le Burundi depuis 1993 et dont elle continue à tirer profit jusqu’aujourd’hui. Selon certaines sources, elle aurait volé le “Projet d’orphelinat” à Mgr Joachin Ruhuna (Hutu), alors Archevêque de Ruyigi. Semi-analphabète ou presque inculte, elle a réussi à séduire, au propre comme au figuré, certaines personnalités des chancelleries occidentales qui lui ont ouvert grandement les portes à leurs programmes humanitaires.

Outre qu’on la soupçonne d’avoir fait tué Ruhuna à cause du projet d’orphelinat qu’elle lui aurait volé, elle est actuellement soupçonnée d’avoir commandité la mort de la jeune Française humanitaire le 31 décembre 2007, Mlle Agnès Dury (31 ans).

En effet, selon des sources proches de la défunte, Mlle Agnès Dury était une universitaire diplômée qui ambitionnait de faire un Doctorat dans le domaine humanitaire. Elle venait de découvrir le Burundi comme un lieu privilégié et l’épicentre pour l’implantation d’un grand “Centre Régional” d’expérimentation dans le domaine de l’humanitaire, dans cette région des grands lacs au prise avec des crises cycliques.

Quant à son amour et affection envers les enfants orphelins et les femmes vivant avec le VIH/SIDA, d’aucun disent qu’elle était si naturelle et vraie qu’il était même difficile pour Maggy de dissimuler sa jalousie. Et à l’inverse de Maggy qui a une obsession démesurée aux biens matériels, Agnès Dury était une fille simple, modeste, qui se contentait du strict minimum.

Très jeune et confiante en la personne humaine, elle aurait donc parlé de son projet à la “vieille demoiselle” Maggy. Cette dernière aurait immédiatement vu le danger venir et a vite réalisé qu’elle avait en face d’elle un doublon qui allait la remplacer et ainsi être l’unique transitaire de toutes ces aides qui ont fait d’elle la femme la plus riche du Burundi. Et pour cause, la France est l’un des plus grands contributeurs de la Maison Shalom, cet orphelinat issu du projet volé à Mgr Ruhuna. Il va de soi que la France n’allait pas se gêner à octroyer tous ces fonds à un de ses ressortissants en la personne de Mlle Agnès Dury.

Ceux qui ont connu Maggy depuis son adolescence insistent sur son puissant pouvoir de séduction et de manipulation, les deux allant généralement de paire. Ils évoquent de ce fait la destruction de plusieurs ménages à Ruyigi, Gitega, Karusi et même à Bujumbura. Y compris dans les milieux ecclésiastiques et chez les hommes politiques.

Ainsi, les mauvaises langues disent que Mgr Joachin Ruhuna n’était pas seulement son ami spirituel mais aussi de “chair”. Elle n’aurait donc pas volé le projet au prélat, ce dernier le lui aurait volontairement “offert” en échange…

Les mêmes sources disent que Maggy entretenait la même relation avec Moise Bucumi, ancien Gouverneur de la province Ruyigi et membre très influent du parti au pouvoir CNDD-FDD.

Ainsi donc, dans cette affaire, des sources judiciaires parlent d’une certaine complicité de Moise Bucumi, alors Gouverneur de la province Ruyigi à cette époque. Les deux compères, dont on disait pourtant amis, s’étaient accusés mutuellement de ce meurtre. De par les relations intimes qu’ils entretenaient, il y a lieu de présumer qu’ils étaient au même endroit pendant la planification et lors de l’exécution de ce meurtre…

En définitive, la présence de Dame Maggy à Kigali serait une sorte de fuite car les autorités judiciaires françaises se seraient intéressées à elle.

Bujumbura, le 19/08/2015 (Revelation News)