L’exploitation des terres rares dans notre pays est devenue une réalité
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Dans sa descente du 22 mars 2019 en province de Bujumbura, le Deuxième-vice président de la République, Joseph Butore, a visité les sites d’extraction des terres rares à Gasagwe et Murambi sis en Commune Mutambu ainsi que la société de transformation, Rainbow Mining Burundi, située en commune Kabezi. Selon M. Butore, l’exploitation des terres rares dans notre pays est devenue une réalité.

Après la visite, le Deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, a indiqué qu’il était allé faire le constat de l’état d’avancement de la société Rainbow Mining Burundi au bout d’une année d’activité sur terrain. M. Butore a fait savoir que l’exploitation des terres rares dans notre pays est devenue une réalité et l’exportation a suivi. Le Deuxième vice-président de la République s’est dit satisfait de la bonne collaboration d’entente et de voisinage de la société Rainbow Mining Burundi avec la population de sa zone d’action. Il a cité le nombre d’employés ressortissants des communes Mutambu et Kabezi embauchés ainsi que les appuis en faveur de ces communes par cette société, ses interventions au niveau de la réhabilitation et d’aménagement des pistes rurales, etc.

A coté de ces aspects positifs, a souligné M. Butore, il y a quelques aspects qui soulèvent certaines préoccupations. Il a cité notamment le niveau bas de production situé à 25% des projections suite aux difficultés survenues et non décelées lors des études de recherche ou de faisabilité, ce qui nécessite un autre mécanisme auprès des bailleurs de la société et demande de revoir les mécanismes de fonds. De ce coté, a-t-il dit,  le gouvernement du Burundi s’engage à épauler les efforts fournis par les responsables de cette entreprise dans ce sens. Pour M. Butore, les aspects environnementaux constituent une préoccupation. Il a  encouragé les responsables de cette société à suivre de très près la question de réhabilitation de chaque site dégagé. L’appui à l’Office burundais des mines et carrières (OBM) accuse des incapacités pour mieux  suivre tout le processus de transformation surtout à l’étape finale analysant la qualité et s’assurant de la quantité à exporter.

A cet effet, le gouvernement du Burundi s’est engagé à équiper de façon moderne et à doter le personnel adéquat à l’OBM afin qu’il accomplisse convenablement ses missions. A la préoccupation de raccordement à l’électricité, M. Butore a demandé aux responsables concernés de donner la priorité à cette question et l’ampleur qu’il faut car l’entreprise dépense un milliard de francs burundais pour supporter le carburant et les groupes électrogènes.

Ezéchiel Misigaro, http://www.ppbdi.com