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En date du 15 novembre 2015 sur le site du groupe de presse Iwacu, l’Ambassadeur Cyprien Mbonimpa, ancien ministre des affaires étrangères du Major Pierre Buyoya, s’est exprimé sur les événements et particulièrement sur la contestation qui avait eu lieu suite à la déclaration de candidature de Monsieur Pierre Nkurunziza. S’agissant des voies et moyens pour résoudre la crise, il a fait ce constat intéressant selon lettre-ouverte-suite-rencontre-debat-organisc3a9-dans-les-enceinte-du-sc3a9nat-belge-en-date-du-21-novembre-2016.pdflaquelle « ceux qui se battent dans les quartiers ont des armes, et des personnes qui les leur fournissent. Pour qu’il y ait la sécurité et la paix, il faut approcher ceux qui détiennent les armes, sinon la violence va continuer, quel que soit le désarmement opéré par la police, il y aura toujours d’autres armes ». Autrement, il s’agit de ces jeunes hommes et femmes des quartiers dits contestataires pour bien situer mon propos. Pour cet ambassadeur, sa thèse est que la crise en cour « c’est le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza. Après, il y a eu les manifestations pour le contester, que le pouvoir a qualifiées d’insurrection, et qu’il a réprimées comme telles. Les quartiers se sont armés pour faire face à cette répression armée. ». Cette thèse est discutable car l’approvisionnement et l’apprentissage du maniement des armes nécessitent de la logistique et ne se font pas du jour au lendemain ; pour dire que probablement, les armes étaient déjà là, bien avant la déclaration de la candidature « contestée ».
Il est interrsant de remarquer que la plupart des animateurs/orateurs de votre rencontre-débat de ce lundi 21 novembre 2016 ont été les grands animateurs de ces contestations. Citons par exemple Messieurs Pacifique Nininahazwe et Armel Niyongere….