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Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a reçu en audience le ministre d’Etat soudanais chargé des Affaires étrangères, le samedi 19 décembre 2015. Ils ont parlé de la coopération entre les deux pays et de l’envoi des troupes étrangères au Burundi. Le Soudan a également sollicité le soutien du Burundi pour sa candidature au secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
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Le ministre d’Etat soudanais chargé des Affaires étrangères, Kamel Ismaeel Saeed, conduisait une délégation qui apportait un message de salutation au président burundais et des vœux de paix et de prospérité pour le président, son gouvernement et tout le peuple burundais. Il était venu avec l’ambassadeur Mahmoud Hassan Elamin, le candidat soudanais au secrétariat exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs pour le présenter au président burundais et solliciter le soutien pour cette candidature.

Le Burundi va donner une réponse à travers les voies diplomatiques

Le porte-parole adjoint du président de la République, Jean Claude Karerwa a indiqué que le président Nkurunziza a accusé réception de ce message et qu’il a fait savoir au ministre d’Etat soudanais que c’est la troisième candidature après celles du Kenya et de la Zambie qui ont déjà demandé le soutien du Burundi. « Le président Nkurunziza a promis que le gouvernement du Burundi va se pencher sur ces demandes et le moment venu, ils auront une réponse appropriée à travers les voies diplomatiques», a indiqué M. Karerwa.
Pierre Nkurunziza a également discuté avec le ministre soudanais des questions qui intéressent la géopolitique et la politique internationale. Ils se sont surtout penchés sur la résolution de l’Union africaine d’envoyer des forces de sécurité au Burundi. « Le chef de l’Etat lui a expliqué que tout le territoire burundais est en paix comme cette délégation a pu le constater malgré une campagne que le chef de l’Etat a qualifiée de mal informée. Le ministre soudanais a promis de soutenir le Burundi à s’imposer à toute décision qui pourrait perturber la paix et la sécurité au Burundi car, selon lui, envoyer des troupes dans un pays lui-même contributeur de troupes est paradoxal», a ajouté M. Karerwa.

Grâce-Divine Gahimbare

Source: Le Renouveau