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Le chef de l’Etat du Burundi, M. Pierre Nkurunziza a effectué ce lundi une descente dans la province Gitega (centre) où il a inauguré des infrastructures de développement ditz2dkwaaajwpv.jpgsocioéconomique, notamment une route nationale bitumée Makebuko-Ruyigi, un hôtel d’un privé ainsi qu’un bloc administratif et un pavillon d’hébergement des malades du Centre national d’appareillage et de rééducation (CNAR).

La Route nationale goudronnée numéro 12 (RN 12) Makebuko-Ruyigi, 2ème phase Butaganzwa-Ruyigi a été construite avec un financement de la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant de cinq millions de dollars. Le nouvel hôtel Songa conference vocation village d’un opérateur économique privé, M. Stanislas Hakizimana se situe à la périphérie sud du centre-ville, sur la colline Songa dans la zone rurale de la commune Gitega. Il a une capacité d’accueil de 25 chambres fonctionnelles et 25 autres encore en cours de construction, a-t-on appris de l’administrateur de la commune Gitega, M. Valentin Nahimana. Le bloc administratif et le pavillon du CNAR ont été construits avec des fonds propres de ce centre pour un montant de 286.000.000 FBu. Le pavillon va répondre aux besoins des malades qui augmentent pour des séances de kinésithérapie et de réadaptation qui s’étendent parfois sur une longue période, a précisé à l’ABP, le directeur du CNAR, M. Omer Hayimana.

Créé en 1986, le CNAR a une mission d’assurer la réadaptation fonctionnelle des personnes handicapées physiques en leur offrant des services de consultation, de chirurgie orthopédique, de rééducation et d’appareillage. Les malades augmentent en nombre ces derniers mois grâce à la campagne de sensibilisation des populations, a indiqué le directeur. Le bilan hebdomadaire fait état de plus ou moins 77 consultations, 500 séances de rééducation, 100 patients rééduqués, plus ou moins 25 enfants de moins de deux ans qui ont des pieds bots corrigés et plus ou moins 50 actes de correction orthopédique (plâtres), a précisé un chef de service adjoint de kinésithérapie.

Quant aux problèmes rencontrés, le directeur a notamment cité le coût cher des appareils orthopédiques et l’insuffisance du personnel au service de kinésithérapie. Les malades à faibles revenus éprouvent aussi des difficultés d’honorer leurs factures, surtout ceux qui n’ont pas de cartes mutuelles ou une prise en charge du gouvernement, tels que les enfants de moins de cinq ans qui jouissent de la gratuité des soins ou les détenteurs des attestations d’indigence.

GITEGA, 28 août (ABP)