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Dans son histoire le Burundi n’aura pu compter que sur très peu de gens comme disait Churchill à la fin de la deuxième guerre mondiale en rendant hommage aux hommes valeureux héros vivants et ceux tombés sur le champ de bataille pour libérer l’Europe de l’emprise NAZI.

A un moment clef du processus électoral, le président de la commission électorale a dû reconnaitre que désormais, son équipe a bien enregistré deux défections : sa vice-présidente et une commissaire qui, toutes deux, avant de fuir le pays, avaient laissé une lettre de démission postée sur les réseaux sociaux par des opposants. Les opposants quant à eux, appelaient au report des élections législatives, locales et présidentielles que, si elles se tenaient aux dates prévues ne seraient qu’une “mascarade”.

Non le président de la CENI n’a pas fui le pays, il a tenu bon. Pourtant on continuait à soutenir que le Président de la CENI reste introuvable que donc les élections ne peuvent pas être validées que donc le régime en place est tombé dans l’inconstitutionnalité de « facto », les faux compatriotes jubilaient déjà. Ils étaient certains qu’on était au bord du chaos, que c’était une question de patience, que le temps était compté en défaveur du droit constitutionnel, le vide institutionnel était assuré et bonjour les négociations, tous les prédateurs se préparaient déjà à dépecer la proie, que n’est à présent leur déception !

Prévoyants qu’ils sont, les néocolonialistes avaient apprêté plusieurs fers au feu, avec des moyens chiffrés en millions de dollars, des actions vigoureuses et violentes étaient financées : des insurgés armés manifestants, un coup d’Etat militaire des plus osés, des attaques armées par des rebelles armés à partir des territoires voisins, des frondeurs de tous poils afin de pourrir le fruit de l’intérieur, des rumeurs diffusées dans tout le pays parlant d’une guerre civile imminente, provoquant la panique au sein de la population et la poussant à fuir dans les pays limitrophes, des actions diplomatiques hostiles au Burundi à travers le monde, des résolutions tous azimuts étayant malignement les postions politiques des occidentaux financiers de ces opérations de déstabilisation. Bref, la révolution de couleur n’avait jamais aussi été aux petits soins mieux qu’au Burundi.

On parle d’Exil doré ! Mais quelle dorure ? C’est à pleurer de voir d’anciens dignitaires du régime se retrouver actuellement en Europe à vivre en grattant les caisses publiques d’aides sociales, faisant la file avec ceux qui en Europe ont eu moins de chance de s’en sortir. La décadence ? C’est la décadence.

Mr Claver Ndayicariye vous êtes un véritable « MUGABO » que la terre natale a rarement engendré. Vous avez tenu bon là où tous les autres sur qui on pouvait compter pour le bien commun national ont lâchement abandonné la Patrie pour embrasser des illusions via des intérêts égoïstes hypothétiques non garantis. Vous êtes un véritable « MUTABAZI » car sans votre droiture à l’heure qu’il est le Burundi serait à feu et à sang, il aurait renoué avec les démons du passés, à la satisfaction des pêcheurs en eau trouble, les néocolonialistes et leurs suppôts. Mais voilà les institutions issues d’élections président, à nouveau, à la destinée du peuple burundais conformément à sa volonté et à son souhait.

Personnellement, je tire chapeau bas et vous assure de ma très haute considération.
Minani Pontien