Le CNC procède au lancement officiel de l’octroi de la carte de presse
Partage

Le Conseil National de la Communication (CNC) a présenté mardi 30 juillet 2019 son rapport annuel 2018-2019 et a procédé au lancement officiel de la délivrance de la carte de presse au Burundi.

Comme l’a indiqué le président du CNC Nestor Bankumukunzi, le rapport des activités montre que les médias burundais ont enregistré des performances parce ils ont accompli leurs missions de former, informer et divertir. En général, ils ont respecté le principe d’équilibre et de pluralisme d’information, a-t-il indiqué.

Il a précisé néanmoins que quelques fautes professionnelles se sont faits remarquer dans l’un ou l’autre medium comme le non respect des grilles de programmes et de cahiers de charges et le report , la non disponibilité ou encore le remplacement des émissions sans avertir le CNC.
Il déplore également l’atteinte aux bonnes mœurs dans certaines émissions des radios et télévisions.

Le Conseil principal à la Présidence de la République chargé de la communication Willy Nyamitwe a demandé aux médias de collaborer avec le CNC qui est l’organe de régulation. Comme les élections de 2020 approchent, il a demandé aux médias d’être impartiaux et d’éviter le clientélisme des politiciens, et surtout de faire des reportages qui rapprochent les burundais, pas ceux qui les divisent.

Le Vice-président du CNC qui a présenté sur l’état d’avancement dans l’octroi de la carte de presse a demandé à tous les journalistes et techniciens d’information d’être en ordre et de déposer les documents exigés pour l’octroi de cette carte. Il a souligné que sur 1512 personnes exerçant le metier, seulement 772 ont déjà déposé tous les documents.

Nestor Bankumukunzi a exhorté les responsables des médias de s’en approprier pour mieux couvrir les élections. Même si la carte de presse n’est pas exigée pour le moment dans l’exercice du métier, elle sera obligatoire dans les prochains jours, a souligné Nestor Bankumukunzi.
Il a demandé à tous les journalistes et techniciens d’information d’utiliser cette carte de presse dans le souci de protéger le métier.

Le Président de l’association burundaise des radiodiffuseurs(ABR) Onésime Harubuntu quant à lui a fait savoir que la carte de presse vient mettre fin aux tracasseries qui s’observaient entre les sources d’informations (administratifs) et les collecteurs d’informations qui sont les journalistes.

Comme les élections approchent dans le pays, la carte de presse est un instrument juridique dans l’exercice du métier, a ajouté Onésime Harubuntu.
L’ABR demande la mise en place effective du fonds d’appui aux médias pour le rendre opérationnel, a conclu Onésime Harubuntu.

Par NDARIBAZE Jean Marie