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Au cours de la conférence hebdomadaire du jeudi 21 avril 2016, le ministre Côme Manirakiza a indiqué que le Burundi produit 66 Mw dont 25 % de perte suite au réseau qui est vétuste. Le ministre a indiqué que la Regideso fait une gestion sociale car ses prix sont extrêmement bas par rapport à ceux d’autres pays de la région.

« Les réseaux d’électrification urbaine datent des années 1960 et nécessitent d’être réhabilités », affirme le ministre Manirakiza. Cela est ainsi car la Régideso fais une gestion sociale de ses produits car ces prix sont extrêmement bas par rapport à ceux d’autres pays de la région des Grand lacs, ce qui rend impossible l’investissement, a dit M. Manirakiza.
« Le Burundi projette produire 560 Mw à l’horizon 2020 », a dit le ministre Côme Manirakiza. Selon lui, les projets en cours permettront à l’horizon 2020 de produire l’électricité capable de satisfaire la demande nationale. Cependant le coup de production devra entrainer une considération raisonnable du prix de vente. Par rapport à l’éclairage public qui est presque inexistant en mairie de Bujumbura, le ministre Manirakiza demande une prise de conscience des citadins.
Le ministre dit ainsi au moment où l’éclairage public par photovoltaïque qui a été initié par le gouvernement en collaboration avec la coopération chinoise, en mairie de Bujumbura, a été saboté par le vol des batteries et des plaques solaires. «Cela est un manque de civisme et les Burundais devraient changer de mentalité en veillant aux biens publics car ce sont leurs biens », a souligné le ministre. Des stratégies sont en train d’être envisagées poursuit M. Manirakiza, pour que la réhabilitation qui sera faite produise les résultats escomptés.
Dans le domaine minier, Côme Manirakiza indique que deux permis d’exploitation ont été émis. Ils concernent l’exploitation du nickel et de la terre rare, respectivement à Musongati et dans la province de Bujumbura. « La terre rare burundaise est de la première qualité au monde car elle a une teneur de 56%, et ainsi, se classe devant celle de la Chine qui, elle, dispose de la grande réserve mondiale », a affirme le ministre. Les études déjà faites ont démontré que le Burundi dispose de plus de 120 000 tonnes de cette matière utile pour l’industrie électronique.

Publication de Presse Burundaise