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Dans un article de jeune Afrique(https://t.co/k2RL89wAkh ) j’apprends que les pays occidentaux dont les USA en tête ont demandé à la procureure de la CPI, Madame bensouda_20reynders.jpgFatou Ben Souda de menacer le Président Nkurunziza d’établir une liste de responsables qui serait poursuivi par la CPI en cas de trouble grave au Burundi. Cette demande a été faite dans l’optique de mettre la pression sur le Président Burundais à fin qu’il renonce à briguer un autre mandat. En plus de ces menaces par CPI interposé, une tentative de corruption était envisagée en lui proposant un poste au sein de la FIFA. Je ne vais pas m’attarder sur ces manœuvres qui, certes démontrent qu’un agenda caché existe sur le Burundi, et que les pays occidentaux sont prêts à tout pour arriver à un changement de régime à Bujumbura par tous les moyens.

Je voudrais exprimer ici ma profonde stupéfaction lorsqu’en lisant cet article, j’ai appris que certaines nations pouvaient utiliser la CPI à des fins de calculs diplomatico-politique qui n’ont rien à voir avec la justice. Analysons : La demande de ces pays occidentaux : USA, Belgique, Suisse et France a ceci de particulier qu’elle est faite pour des infractions qui n’ont pas encore étaient commises. Il s’agit d’un délit d’initié bensouda_20reynders2-350x233.jpgfait contre les autorités Burundaises. La justification donnée à cet acte à savoir « empêcher au président Nkurunziza de commettre des actes de représailles contre ceux qui combattent sa candidature » est pour le moins curieux pour tout juriste. Rien ne prouvait à ce moment que le président Nkurunziza allait s’adonner à un tel comportement. La seule explication plausible est de deux ordres : Soit ces pays occidentaux ont un sentiment de supériorité qui leur permet de prendre nos dirigeants pour de grand gamins à qui il faut toujours avoir le bâton entre les mains pour les empêcher de commettre des bêtises, ce qui à la limite est insultant voir raciste, ou bien comme je l’ai mentionné ci-dessus ils sont prêts à tout pour effectuer un changement de régime à Bujumbura. Je penche toujours pour la seconde hypothèse.

Pour revenir à nos moutons, le fait que la procureure reçoivent une demande qui foule aux pieds les principes juridiques les plus fondamentaux, et qu’elle y réserve une suite favorable, c’est à dire qu’elle menace de mettre en branle un mécanisme judiciaire pour des infractions qui n’existent pas encore, au contraire qu’elle fasse ces menaces dans le but d’aider des Etats à influer sur un processus politique d’un autre membre des Nations Unies en violation du sacro-saint principe de non ingérence, qui plus est un des Etats auteurs de cette singulière demande n’est même pas signataire du statut de Rome (USA), fait de cette Court Pénale Internationale plus un instrument au service de certaines puissances qu’une véritable Court où justice doit être rendue au nom de toute l’humanité. La flagrance de cette demande me renforce dans ma conviction que la justice des nations est un leurre, une utopie qui restera telle tant que les relations entre elles seront toujours guidées par les intérêts.

Ce scandale, puisqu’il faut l’appeler ainsi prouve que la CPI dans sa configuration actuelle ne sert pas la justice internationale, cette grande utopie. Elle est plus un instrument de politique extérieure des Etats Unis d’Amérique et leurs alliés. Sous couvert d’objectifs chevaleresques, ils utilisent cette court pour assouvir leurs ambitions de domination de la planète dans le but de contrôler les richesses de toute la terre entière. Il est grand temps que les pays Africains se ressaisissent et mettent fin à cette mascarade. La voie tracée par le Kenya est un excellent début de solution.

Ce scandale, puisqu’il faut l’appeler ainsi prouve que la CPI dans sa configuration actuelle ne sert pas la justice internationale, cette grande utopie. Elle est plus un instrument de politique extérieure des Etats Unis d’Amérique et leurs alliés. Sous couvert d’objectifs chevaleresques, ils utilisent cette court pour assouvir leurs ambitions de domination de la planète dans le but de contrôler les richesses de toute la terre entière. Il est grand temps que les pays Africains se ressaisissent et mettent fin à cette mascarade. La voie tracée par le Kenya est un excellent début de solution.

Par Anselme Hakiza, Amahoro Iwacu