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Il faut du « carburant » pour que la machine soit en marche
jeudi 24 juillet 2014 par Jean Ikoraneza

A l’occasion d’une rencontre tenue ce mardi 22 juillet 2014, par le premier vice président de la République, Prosper Bazombanza à l’endroit du corps diplomatique et consulaire ainsi que les représentants des organisations internationales accrédités à Bujumbura, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Pierre Claver Ndayicariye s’est montré rassurant quant à la bonne tenue des élections de 2015. Il a fait savoir qu’il fonde son espoir sur trois atouts du processus en l’occurrence l’existence d’une CENI permanente, expérimentée et capable de se déployer dans tout le pays, la familiarité des Burundais au vote et la sérénité des villageois malgré la surexploitation et la plus grande médiatisation de certains cas isolés qui laissent à croire que rien ne va dans le pays. Il a appelé en outre le gouvernement et ses partenaires à lui fournir les moyens techniques et financiers qui lui sont promis. La CENI a besoin du « carburant » pour faire tourner la machine électorale, a laissé entendre Ndayicariye avant de d’inviter l’opinion tant nationale qu’internationale à apprécier si la ceni roule en respectant le code de la Route.