Une énième « table ronde » sur le Burundi au Parlement européen pour déstabiliser et tenter d’installer un pouvoir minoritaire au Burundi à l’image du Rwanda
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Le Réseau International pour le Respect de la Dignité du Peuple Africain (RIRDPA) est informé de la tenue d’une table ronde sur le Burundi à Bruxelles au Parlement européen le lundi 4 juin 2018. Cette pseudo table ronde est organisée par le Réseau Européen pour l’Afrique Centrale (EURAC) suite au référendum du 17 mai 2018 sur la nouvelle constitution au Burundi. A l’instar de sa démarche d’après les élections de 2010 et sa tentative de renversement du régime en place en 2015, l’EURAC entend aujourd’hui faire pression sur et plaidoyer auprès des grands bureaucrates européens pour réactiver son plan de déstabilisation du Burundi et son projet d’y installer un pouvoir minoritaire au service des néo-colonialistes à l’image du Rwanda.

La méthodologie reste la même : mandaté par les lobbies néo-colonialistes à leur tête le milliardaire George SOROS, l’EURAC, en brandissant les violations des droits humains et les  atteintes à la démocratie, produit d’abord un faux rapport. Ensuite il organise une sorte de « table ronde » avec des intervenants choisis à la loupe, majoritairement hostiles au régime visé, et puis demande des sanctions européennes contre ce régime. La participation est sélective pour éviter qu’il ait une voix discordante dans la salle. D’où il faut s’inscrire à l’avance. Les invités sont souvent des jeunes bureaucrates européens qui ne connaissent rien de la réalité sur le pays concerné, mais à qui ont fait avaler facilement la pilule du mensonge. Et l’EURAC sait jouer sur cette faiblesse.

Pour le cas du Burundi, après son cuisant échec d’avril 2015, l’EURAC vient de sortir encore un autre rapport sur la situation au Burundi. Son contenu ne surprend personne pour une organisation qui doit sa survie aux subsidies de l’Union européenne et des lobbies néo-colonialistes. Alors que sur terrain les partenaires du Burundi sont confiants de la paix et la sécurité qui y règnent, on se demande d’où l’EURAC tire ses informations alarmantes. Le produit au client : l’EURAC sait bien que seuls ceux avec qui il partage le plan de déstabilisation du Burundi sont preneurs. Ainsi, avec cette énième «  table ronde », l’EURAC ne néglige rien qui puisse faire tâche d’huile sur sa philosophie. Il s’est conséquemment  doté d’un arsenal d’intervenants capables de toucher les sensibilités et émotions de ces jeunes bureaucrates afin de les influencer: Pierre Claver MBONIMPA (Burundais), devenu une marchandise d’exposition pour les organisations internationales de défense de droits humains à la quête de survie financière ; une femme burundaise opposante farouche au régime en place au Burundi, Mme Catherine Mbombori ( à qui on a curieusement refusé le droit de séjour en Belgique) ; et l’Ambassadeur Patrick Spirlet, ancien Représentant de l’Union Européenne au Burundi, connu pour son rôle dans l’organisation de l’insurrection d’avril 2015 au Burundi qui visait à renverser les institutions démocratiquement élues.

Le RIRDPA, ne pouvant pas rester indifférent face à cette perpétuelle injustice contre un peuple africain, voudrait alerter et éclairer l’opinion sur les motivations de cet acharnement de l’EURAC sur le Burundi et de demander par conséquent  au gouvernement burundais de prendre toutes les mesures possibles et qui s’imposent (des sanctions ciblées par exemple) contre les responsables de cette organisation. Le RIRDP est conscient que les sanctions injustes prises par l’UE contre le Burundi et certaines personnalités politiques et militaires en 2015 visaient à accompagner ce plan de déstabilisation du Burundi. Vouloir en ajouter d’autres actuellement alors que d’autres pays qui connaissent très bien la situation qui prévaut au Burundi plaident pour leur levée et annulation serait un crime sans nom et contraire aux valeurs que défend l’Union Européenne. Espérant qu’un jour les responsables de telles initiatives seront traduits devant la justice et répondront de leurs actes. Pour plus d’informations sur le plan machiavélique d’EURAC lire cette article ci-après.

 

Pour le RIRDPA, Prof. Dieu-Voit-Tout BARIHENDA

 

Depuis les fameuses révolutions de couleurs qui ont vu certains Etats Africains et du Moyen-Orient, historiquement stables et prospères, tomber dans le chaos, le Burundi, malgré sa résistance, demeure toujours sur l’agenda des puissances néo-colonialistes qui avaient initié lesdites révolutions. Les instigateurs de ces révolutions ont toujours brandi l’arme des droits humains et de démocratie pour tenter de renverser des pouvoirs en place qui ne leur étaient pas favorables dans leur agenda expansionniste. Dans certains pays, la rapidité avec laquelle cela s’est déroulé a créé des illusions chez d’autres. Les naïfs avaient cru aux lendemains meilleurs, mais il n’en a rien été.

Indépendance et guerre froide: Au Burundi, l’histoire en dit long et le présent dérange. Depuis l’accession à son « indépendance », ce petit pays de l’Afrique de l’Est a connu une évolution politique à la fois linéaire et mitigée. Les réalités géopolitiques des années d’indépendance ont façonné la politique du pays. Ancienne colonie allemande puis belge, ces réalités de la guerre froide ont naturellement influencé le cours de sa gestion politique. Les capitalistes qui avaient peur de voir la majorité Hutu, naturellement assimilé au système communautariste, gouverner le pays ont préféré installer un pouvoir minoritaire Tutsi facile à contrôler. Ce pouvoir devenait par conséquent responsable envers ces capitalistes car sa survie en dépendait.  C’est pourquoi cette minorité en jouissant de ce soutien, s’est approprié de tous les pouvoirs et dirigeait le pays d’une main de fer au détriment de la majorité considérée comme des citoyens de second rang.

Démocratisation : Avec la chute du Mur de Berlin et le vent de la démocratisation des années 1990, le Burundi ne pouvait pas faire exception. Et qui dit démocratie dit droit de vote et élections. Et dans les pays où la démocratie s’est enracinée, le vote est synonyme de sanction des actions du gouvernement en place. Au Burundi, la démocratisation était une aubaine pour la majorité Hutu pour se rétablir dans ses droits confisqués par un gouvernement de la minorité Tutsi. D’où naturellement et à la surprise générale du Major Pierre Buyoya, Président de la République à cette époque (avec à son actif les horribles massacres des Hutus de Ntega et Marangara des années 88-89), Mr Melchior Ndadaye, un Hutu, est élu démocratiquement, pour la première fois dans l’histoire du Burundi, Président de la République. Mais pour combien de temps ? Un mandat de cinq ans écourté dans le sang à trois mois par son prédécesseur, le Major Pierre Buyoya.  Le Président Ndadaye est assassiné avec ses plus proches collaborateurs et ce sous l’?il complaisant de la communauté internationale. Ce fût le début d’une longue lutte pour le retour de la démocratie mais aussi et surtout de l’indépendance du Burundi.

Démocratie décapitée et guerre civile : L’assassinat de Melchior Ndadaye, une histoire qui se répète. Si la guerre froide est finie et que le vainqueur fixe désormais ses règles, la mondialisation qui s’en suit naît avec ses propres réalités. « Oui à la démocratisation mais tracer le chemin pour la mondialisation » ! Donc la place à la démocratie libérale. Encore une fois, il fallait écarter la majorité (entité communautariste) toujours perçue comme une menace à ce concept. En même temps, pour éviter de se retrouver devant une contradiction dans leur école de démocratie, l’heure commençait à sonner pour les néo-libéraux de se débarrasser de leur agent au Zaïre. Il fallait donc des régimes qui soient favorables à cette aventure dans la région et qui pouvaient servir de vraies bases arrières. Le choix du Burundi et du Rwanda a été minutieusement étudié dans les salons diplomatiques et stratégiques occidentaux. Le reste de l’histoire est connue de tous. Après le Président Ndadaye, son homologue rwandais, Juvénal Havyarimana, aussi Hutu, est assassiné, pour être remplacé plus tard par un pouvoir minoritaire Tutsi à sa tête, l’homme fort de Kigali, Général Paul Kagame. Le rôle joué par le Major Pierre Buyoya et le Général Paul Kagame dans le renversement de Mobutu et les événements qui en sont suivis (génocide et pillage systématique du Congo par des multinationales occidentales) a montré à quel point l’Occident a placé la confiance dans la minorité Tutsi pour atteindre son objectif dans la région des Grands Lacs. Quid de Pierre Nkurunziza, Hutu, au Burundi ? Alors qu’au Rwanda le génocide de 1994 est devenu un fonds de commerce pour le pouvoir de Kagame et ceux qui l’ont installé au pouvoir, au Burundi l’équation demeure une inconnue.

Accords de Kigobe et Kajaga : Au Burundi, le combat pour la démocratie ne date pas du lendemain de la chute du Mur de Berlin. L’acquisition de son indépendance, confisquée plus tard par les néo-colons en assassinant le Prince Louis Gwagasore, en est la preuve. Les événements qui en sont suivis (les massacres et génocide des Hutus respectivement en 1969 et 1972) et la naissance d’un mouvement armé PALIPEHUTU en sont une autre. Ceci dit, même si le Major Pierre Buyoya et sa minorité Tutsi Hima devrait tenter de rester par tous les moyens au pouvoir, cette fois-ci la messe était dite. Le peuple allait se lever d’une seule voix et le combattre jusqu’au bout. Heureusement que certains stratèges de la Région des Grands Lacs l’ont vite compris et ont averti le dictateur. Pour garantir sa survie, il fallait trouver à tout prix des arrangements avec certains Hutus dits « modérés » du FRODEBU pour composer avec lui. Des arrangements de façade pour calmer la majorité Hutu et en même temps garder les leviers du pouvoir à savoir l’armée et l’économie. C’est dans ce sens que, après des soi-disant Accords de Kigobe et Kajaga, quelques personnalités Hutus vont vite entrer dans cette parodie du pouvoir en jouant les apparences de grands gestionnaires du pays et ce dans une logique d’alternance ethnique. On se souviendra ici de Mr Sylvestre Ntibantunganya, Dr.Jean Minani, Mr Domitien Ndayizeye, Mr Léonce Ngendakumana  etc. Jusque-là les intérêts des Occidentaux étaient bien préservés.

L’arrivée et le phénomène CNDD-FDD : Mais pour les vrais démocrates, ce cadeau empoisonné était une distraction et il fallait utiliser tous les moyens possibles pour reconquérir les acquis et la dignité du peuple Burundais et une fois pour toutes. D’où le recours à la lutte armée sanctionnée par des négociations sous les auspices de l’ONU et l’Union Africaine. Après plus de 11 ans de maquis, l’entrée en scène du CNDD-FDD surprend et commence à fausser certains calculs de ceux qui avaient organisés ces négociations et ayant fait signer les fameux Accords d’Arusha de 2000. Des accords qui visiblement avaient comme objectifs d’entériner les précédents arrangements entre le pouvoir de Buyoya et le FRODEBU. Pour les Occidentaux l’arrivée du CNDD-FDD et sa montée en popularité commence à inquiéter. La constitution de 2005 taillée sur mesure pour permettre au pouvoir en place de s’y maintenir deviendra un cauchemar quand les élections organisées cette même année sont remportées par le CNDD-FDD du désormais incontournable Pierre NKURUNZIZA. Les langues se délient et en même temps le peuple burundais reprend son souffle. Un homme du peuple vient de naître et la peur s’installa dans les chancelleries occidentales. Mais le grand inconnu chez ce nouveau-né est qu’elles ignorent la paternité. Traditionnellement aucun Président africain ne pouvait pas accéder au pouvoir sans l’aval de l’Occident et plus particulièrement l’ancienne puissance coloniale. Des stratégies de l’écarter ne vont pas tarder à être mises sur pied.

La mondialisation et la démocratie libérale : Comme ci-haut mentionné, la démocratie libérale a ses règles. C’est-à-dire qu’elle doit être accompagnée par un espace de libertés civiles et politiques. D’où impérativement, il fallait des sociétés civiles et médias forts. Des institutions de contre-pouvoir sur lesquelles les détracteurs du nouveau-né dans la gestion de la Nation doivent prendre et le plus rapidement possible. C’est dans cette perspective que beaucoup d’organisations de la société civile, des médias vont pousser comme des champignons. Mais qui vont piloter et financer ces organisations et médias ? C’est sans surprise les anciens du pouvoir de Pierre Buyoya et du FRODEBU de Domitien Ndayizeye. Ceux-ci vont bénéficier du soutien des agences et institutions occidentales. Le but était de mettre les bâtons dans les roues du nouveau-né (CNDD-FDD) et l’empêcher de grandir. C’est ainsi que l’on assiste à la montée du jeune Pacifique NININAHAZWE, de Vital NSHIMIRIMANA, de Gabriel RUFYIRI, de Pierre Claver MBONIMPA etc. Des « soi-disant » activistes de la société civile  burundaise mais qui, rapidement et galvanisés par le soutien des chancelleries occidentales sur place, ne tardent pas à afficher leurs préférences et ambitions politiques. En plus de ces OSCs, des radios et journaux ne tardent pas à leur emboîter le pas. C’est le cas de la Radio Publique Africaine (RPA) dont l’une des fondateurs n’était autre que l’ancienne Représentante des Etats-Unis auprès des Nations Unies. Le nouveau-né les observent et s’y adaptent prudemment.

Toujours populaire auprès de la population, le CNDD-FDD continue à inquiéter les ennemies de la démocratie et nostalgiques des anciens pouvoirs de la minorité. Après à peine 5 ans au pouvoir le bilan du CNDD-FDD est impressionnant et il se voit reconduit en 2010 lors d’un scrutin jugé libre et transparent par tous les observateurs tant nationaux qu’internationaux. Mais cela n’empêche pas l’opposition de crier irrégularités et fraudes jusqu’à boycotter l’élection présidentielle. Le Président NKURUNZIZA sera reconduit au pouvoir pour le premier mandat constitutionnel c’est-à-dire en tant que Président élu au suffrage universel direct tel que stipulé dans la Constitution de 2005. Pour les néo-colonialistes, 5 ans encore du CNDD-FDD deviennent un cauchemar. Il faut trouver une formule pour faire tomber à tout prix ce pouvoir. Une coalition ad hoc de quelques partis politiques de l’opposition est créée, la fameuse ADC-IKIBIRI, regroupant à son sein le FNL (parti extrémiste Hutu) de l’ancien rebelle Agathon Rwasa et le MSD (parti extrémiste Tutsi) arrivés respectivement en deuxième et troisième position des élections communales de 2015. Cette coalition, appuyée par certaines organisations de la société civile et certains médias qui leur sont proches mènent dorénavant une campagne de déstabilisation sans merci recourant même à la violence. Le CNDD-FDD résiste et devient par ailleurs plus populaire dans le Burundi profond. L’opposition, la société civile et les médias à la solde des néo-colonialistes se renforcent dans la capitale et ne se résignent pas. Ils continuent à trouver des stratégies pour renverser le pouvoir.

Les Révolutions de couleurs : Au lendemain de la victoire du CNDD-FDD aux élections de 2010 et le mécontentement qui s’en est suivi chez les détracteurs du pouvoir, la vague des fameuses révolutions de couleurs vient galvaniser ces derniers et pensent déjà à appliquer la même formule au Burundi. Le débat qui s’y invite est celui du troisième mandat de Pierre NKURUNZIZA pour les élections de 2015. Encore une fois les néo-colonialistes se mobilisent et vont jusqu’à pénétrer au sein même du parti CNDD-FDD et y créer une fronde. La suite est connue de tout le monde. Une insurrection au rythme de manifestations anti-candidature du Président NKURUNZIZA est organisée. La capitale Bujumbura est totalement paralysée. Les rangs des opposants, membres de la société civile et médias farouches au régime se voient gonflés par les frondeurs du CNDD-FDD. Le monde s’attend alors à vivre le même scénario qu’en Tunisie, Libye et Égypte. Mais le peuple a compris et essaie de résister car il s’est vite rendu compte des enjeux de ces manifestations. Quand une partie de l’armée et de la police tentent de transformer lesdites manifestations en putsch militaire, les démocrates les  barrent la route et celui-ci est étouffé dans l’?uf. La force de la démocratie remporte face à la force du mal. Des élections libres et démocratiques (sans l’aide de la communauté internationale, plus particulièrement l’Union européenne) sont organisées et Pierre NKURUNZIZA les remportent haut les mains. Les néo-colonialistes en leur tête le député belge Louis MICHEL promet le déluge au pouvoir en place. Il fait déplacer ses agents burundais au Rwanda et en Belgique. Entre-temps les institutions républicaines burundaises s’organisent et continuent à fonctionner comme si de rien n’était.

Invention du génocide en cours et le fameux MAPROBU : Quand les néo-colonialistes et leurs agents voient enfin que leur plan de 2015 a échoué. Ils inventent une histoire d’un génocide en cours de préparation au Burundi. Les membres d’une association de droit belge « CNARED »  regroupant à son sein les agents des néo-colonialistes accueillis au Rwanda et en Belgique sont les premiers à lancer ce slogan d’un génocide totalement fictif. Encore une fois les naïfs vont y croire jusqu’à demander une intervention militaire rapide de plus de six milles hommes au  Burundi. Là aussi, ils oublient que le Burundi est un pays souverain qui ne tremble jamais devant le mensonge et les interférences extérieures. Les Burundais sont restés soudés et ont dit non à cette force d’occupation dont l’objectif était de renverser le pouvoir démocratiquement élu au profit d’un pouvoir à la solde des puissances étrangères.

Du dialogue inter-burundais au référendum du 17 MAI 2018 : La détermination du peuple burundais continue à payer, et face à cet échec d’envoi des forces d’occupation, les détracteurs du régime dans toutes ses composantes ne désarment pas. Cette fois-ci le langage change et ils demandent un dialogue politique « inclusif ». Le Burundi y consent mais sous conditions : que ce dialogue se déroule au Burundi sans interférence extérieure. Ainsi le Burundi mettra sur pied une Commission Nationale Chargée du Dialogue Inter-Burundais. Tout en donnant la priorité au volet interne, il accepte aussi de dialogue à l’extérieur sous la médiation Africaine. Parmi les recommandations issues du Dialogue Inter-Burundais, le changement de la constitution de 2005 pour l’adapter aux réalités du moment et aussi aux normes de la Communautés de l’Afrique de l’Est. Le gouvernement ne pouvant pas refuser les doléances du peuple, il mit en place une commission chargée de préparer la nouvelle constitution. Une fois terminée, la proposition de la nouvelle constitution est soumise au référendum telle que stipulé dans la constitution de 2005. On est le 17 mai 2018, le OUI remporte avec 72.24% et le NON 19,84%. La Cour Constitutionnelle vient de valider ses résultats et on attend sa promulgation par le Président de la République.

What next ?: Les néo-colonialistes s’ils ne se résignent pas, l’opinion peut s’attendre à d’autres scénarios pour déstabiliser le Burundi. La démarche de l’EURAC n’est qu’un signe avant-coureur.  Mais pour le peuple burundais, le train de la paix et de la démocratie a pris sa destination et ne s’arrêtera point.