Des fonctionnaires de l’OMS arrogants expulsés du Burundi pour inconduite.
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Il était temps que ces gens quittent notre beau pays car nous n’avons plus besoin de personnes qui viennent s’établir chez nous juste pour souiller notre sol béni surtout, après avoir profité de ses largesses que le bon Dieu nous a donné en héritage. Au lieu d’appuyer les efforts du pays dans sa quête d’une meilleure santé pour tous, ils s’étaient élevés tout seuls, au-dessus du gouvernement burundais et n’hésitaient plus à s’autoriser, sans réserve, de publier des contre-vérités sur le Burundi au mépris total de la version officielle comme si le pays était devenu une république bananière.

Ceci dit en passant, depuis 2014, le Burundi a déjà eu à faire à des fonctionnaires des organisations internationales ripoux ou véreux. Ceux-ci, je crains et malheureusement, ne risquent pas d’être les derniers, du fait que la plupart de ces fonctionnaires, s’engagent dans ces organismes uniquement pour des raisons pécuniaires et les avantages en nature que ça procure et non pour l’idéal qui est prôné par l’employeur en question, raison pour laquelle certains n’ont aucune considération des pays où ils sont affectés et se permettent alors des écarts de conduites répréhensibles. Passant l’essentiel de leur temps dans l’oisiveté, ils finissent par s’adonner à des opérations louches.

Tenez, lors de la menace que constituait le virus Ebola, ces fonctionnaires avaient reçu un budget de l’OMS de 400.000 dollars pour acheter des équipements en prévision, pour faire face au cas où ce virus atteignait le Burundi et tout le matériel acheté s’était avéré non-conforme. De même, un autre budget s’élevant à 800.000 dollars, avait été débloqué pour la construction d’un centre de traitement des cas atteints et de suivi de l’évolution éventuelle de l’épidémie, ce centre n’a jamais vu le jour malgré la disponibilité des fonds. Quelqu’un y a trouvé ses comptes.

Récemment, d’autres fonds avaient été débloqués pour le covid-19, également pour l’achat des équipements requis y compris des kits pour tester les Burundais au covid-19, à ce jour tout s’est volatilisé. Apparemment, ils avaient une autre mission qui n’avait rien à voir avec l’OMS, ils ont tout fait sauf de s’occuper de la santé des citoyens Burundais au contraire ils les ont dépouillés.

S’ils s’étaient contentés uniquement de dépouiller les citoyens Burundais, ça pouvait encore à la limite passer sous-silence, bien que condamnable et punissable par la loi, sauf qu’ils sont couverts par leur immunité de fonctionnaires internationaux, la seule solution était de les déclarer « persona non grata » et les obliger à quitter le pays endéans les 24 heures. Il s’agit de : Dr Walter Kazadi, Pr Tarzy Daniel, Dr Ruhana Mirindi Bisimwa et Dr Jean Pierre Mulumba Nkata.

La goutte qui a fait déborder le vase est l’article qu’ils ont publié faisant état de morts en pagaille au Burundi par masses et que les autorités cachent, des cas de covid-19 en nombre incalculable et cachés et une volonté des autorités burundaises à nier la pandémie au profil du processus électoral en cours. Mais parbleu, s’ils avaient gardé leur raison et leur professionnalisme au lieu de s’adonner régulièrement aux activités légères nocturnes de la vie, sans parler de leur amour exagéré de la luxure et sans modération, tout ceci ne serait pas arrivé.

Ceux qui pensent que le Burundi n’est qu’un mouton à tondre, ils l’apprendront toujours à leur dépends. A l’époque, un grand dirigeant d’un grand pays voisin avait institué l’article 15 pour résoudre les problèmes du quotidien, de nos jours on voit encore l’impact de cet article 15 dans les faits et gestes au quotidien car certains continuent à l’appliquer en désordre partout et en tout lieu, au mépris total de la déontologie professionnelle. C’est une habitude qui est devenue une coutume.

L’Afrique est en pleine renaissance, le Burundi n’est pas en reste. Cependant, tant qu’on ne se sera pas débarrassé des vieux liens qui tendent à nous ramener en arrière, nous risquons de retarder cet élan qui nous pousse vers le progrès et la reconstitution de la fierté d’antan, quand l’Afrique était encore à son image historique de berceau de l’humanité.

Le Burundi, modestement est résolu à ne plus se laisser distraire par des éléments qui n’ont d’autres visés que de maintenir le status quo des relations internationales déséquilibrées et injustes envers les peuples anciennement colonisés, mais qui heureusement, sont actuellement en quête d’une véritable indépendance culturelle, sociale et politique.

P.S. S’il y a encore d’autres brebis galeuses, qu’on les aide à débarrasser le plancher.

Burundais peuple fier, plus que 7 jours et le bulletin sera déposé dans l’urne, ouvrons l’œil, le bon.

Ruvyogo Michel