Des faits qui parlent, la tactique change mais l’objectif reste : casser le CNDD-FDD, jusque maintenant en vain.
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Pistes de réflexion :

  • Échec de renversement du pouvoir CNDD-FDD en 2015 par les néo-colons à travers une déstabilisation par procuration/Rwanda et leurs suppôts Burundais ;
  • Déception et surprise toujours des détracteurs du pouvoir CNDD-FDD après l’annonce de Monsieur Pierre Nkurunziza, de ne pas se représenter en 2020 car cela aurait été une opportunité en or pour relancer le projet d’en finir avec le CNDD-FDD via les méthodes de révolution de couleur ;
  • Face à la mort du fameux CNARED, recherche d’un plan B par les néo-colons et leurs agents Burundais  pour en finir toujours avec le CNDD-FDD, d’où la planification des actions qui doivent être menées pour saboter le processus électoral en cours:
  1. Profiter du covid-19, pour tenter de faire ajourner les élections en vue, par la suite, remettre à jour l’idée de la formation d’un gouvernement de transition d’union nationale tant convoité depuis 2015. Mais échec total face à la fermeté politique et la maîtrise du pays par le pouvoir de Gitega ;
  2. Profiter ou passer par le Rwanda pour attaquer le Burundi à partir de la RDC, sous prétexte qu’il s’agit d’une attaque de rebelles Burundais, les hypothétiques Red-Tabara, avec comme objectif principal, prendre Bujumbura ;
  3. Renforcer à l’intérieur du Burundi les forces politiques hostiles au pouvoir en place ainsi que les forces paramilitaires au travers d’une formation politique déjà identifiée, jouant le rôle de courroie de transmission ;
  4. Faire des infiltrations à petite échelle des forces spéciales rwandaises lors des meetings de campagne de certaines formations politiques impliquées dans ce projet ;
  5. Créer des tensions meurtrières lors des meetings de certaines formations politiques et les attribuer aux Imbonerakure ;
  6. Rejeter les résultats des élections, scénario à la Côte-d’Ivoire et faire descendre dans les rues les militants de certaines formations politiques, à l’instar des manifestations de 2015, à partir de là, essayer de recourir aux forces spéciales étrangères infiltrées afin de créer la désolation et susciter l’intervention de certains mutins et une attaque de grande envergure par toutes ces forces coalisées ;
  7. Confier le pouvoir à leur suppôt qui a pignon sur rue et qui ne cesse de faire allusion de ses points ci-haut cités, lors de ses meetings politiques. Le seul espoir et atout dont dispose encore les néo-colons, qui le financent déjà à coups de millions de dollars.

Tout le monde est parfaitement au courant de ces faits, les autorités burundaises aussi, les événements de 2015 ont été une très belle leçon pour les Burundais épris de paix, de liberté et de concorde nationale. La mémoire est encore intacte ce énième plan de déstabilisation du Burundi par une guerre multiformes sous-traitée par un pays voisin est également voué à l’échec, car la leçon de 2015 était magistrale, leçon qui était dispensée à un auditoire très attentif et qui retient d’une façon formidable les leçons. Que les suppôts Burundais se réveillent enfin, leur aventure possède un caractère boomerang et risque de leur être fatal.

Nous nous acheminons vers des élections qui seront historiques le 20 mai 2020.

Ruvyogo Michel