Partage

La date de reprise des pourparlers d’Arusha est fixée pour ce 16 février 2017. Le ministre des relations extérieures et de la coopération internationale, Alain Aimé alain_aime_nyamitwe.jpgNYAMITWE, ne précise pas si le gouvernement va être ou non représenté à ces assises.

Dans une interview accordée à la radio nationale ce lundi 13 février 2017, le ministre des relations extérieur estime “qu’il n’est pas trop tard pour connaître qui va représenter le gouvernement à ce rendez-vous d’Arusha”. Il reconnaît avoir pris connaissance de l’invitation par le facilitateur d’un certain nombre d’organisations et de personnalités politiques, tout en espérant que le facilitateur n’a pas oublié la position du gouvernement. En effet, le ministre explique que le principe du gouvernement est basée sur le fait qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Faisant référence à la liste d’invitation à ces pourparlers, Alain Aimé NYAMITWE s’interroge: “Comment peut-on dire que vous voulez engager des discussions politiques qui renforcent la paix quand vous déroulez un tapis rouge à des personnalités ou des organisations qui ont comme mode d’opération la violence”? “Cela serait à l’encontre de toutes les résolutions à la fois des Nations-Unies, de l’Union Africaine et de l’Organisation de la Francophonie qui ont décidé fin novembre 2016 que seuls les acteurs politiques devraient être privilégiés”, déplore le ministre NYAMITWE.

Compte-tenu de tout cela, poursuit A.A NYAMITWE, “nous estimons que le facilitateur a toutes les raisons et toute la légitimité voulues pour penser à l’invitation des personnes ou des organisations qui cadrent uniquement avec ces balises établies par ces organisations internationales”.

“Toute action contraire serait préjudiciable à un bon déroulement et à un bon résultat, conclue le ministre”.

RTNB par NYANDWI Dieudonné