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Même si les ennemis du Burundi ne cessent de monter des rapports démesurément mensongers, des amis se manifestent et soutiennent le Burundi. C’est le cas de la victoire décrochée à Malte où toutes les résolutions que l’UE voulait contre le Burundi ont été rejetées.

L’ambassadeur Willy Nyamitwe et le porte-parole adjoint du président de la République Alain Diomède Nzeyimana ont animé une conférence-débat, le vendredi 23 juin 2017. Ils ont souligné que malgré les rapports mensongers sur le Burundi, celui-ci cumule victoire sur victoire ces derniers temps.

Dans son mot liminaire, Alain Diomède Nzeyimana, le porte-parole adjoint du chef de l’État, a dit aux participants que comme ils l’avaient dit dans la séance précédente, les choses se sont déroulées comme prédites. Dans la réunion de Genève, on n’a pas voulu considérer les réalités présentées par l’ambassadeur du Burundi en Suisse. Le rapport présenté était bourré de mensonges. Dans la réunion, les soi-disants experts des droits de l’Homme n’ont pas eu honte d’affirmer qu’ils ont réalisé le rapport grâce aux informations fournies par des Burundais se trouvant dans les pays limitrophes et via le réseau social whatsapp.

« Ces Burundais, dit-il, ne sont pas autres, ce sont ceux-là même qui s’adjoignent aux ennemis du Burundi pour l’accuser de tous les maux », a précisé le porte-parole adjoint du chef de l’Etat.

M. Nzeyimana a ajouté que comme le Burundi a rejeté les autres rapports montés sur les mensonges, il rejette celui-ci. « Nous demandons au Haut Commissariat des Nations-unies pour les droits de l’Homme de changer de comportement et de toujours travailler sur de vraies informations. Qu’il travaille comme une institution qui se respecte et que ses experts travaillent comme des experts », a-t-il ajouté.

Concernant le bureau du Commissaire des droits de l’Homme fermé à Bujumbura qu’ils veulent qu’on rouvre, il leur demande d’attendre l’aboutissement des négociations en cours.

Il a rappelé que la paix et la sécurité règnent dans tout le pays et que la population burundaise s’attèle aux travaux de développement. Elle veille en même temps à la sécurité grâce à la quadrilogie et aux comités mixtes de sécurité. Et d’affirmer en plus que le Burundi n’a actuellement qu’une préoccupation majeure : rapatrier tous les Burundais afin qu’ils participent eux aussi au développement du pays et dans la préparation des élections de 2020.

Comme M. Nzeyimana continue de le dire, ces pays qui ne rêvent que du mal pour le Burundi ne manquent pas de toujours forger des mensonges comme celui qui éclata lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations-unies à New-York, le 20 juin 2017. Là, ils ont affirmé que la moitié de la population burundaise meurt de faim et mérite une assistance alimentaire urgente. Pourtant, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage lui, vient de rendre public que la récolte est satisfaisante au Burundi, malgré les caprices du climat observées cette année.

Malgré tout, de nombreuses victoires pour le Burundi

Même si nombreux sont les pays d’Europe qui ne veulent pas du bien pour le Burundi, M. Nzeyimana a fait savoir que le Burundi a des amis qui ne cessent de le soutenir. C’est pourquoi des victoires sont nombreuses ces derniers jours.

Selon lui, la première de ces succès est qu’après avoir connu toutes les réalités sur Burundi grâce à l’ambassadeur du Burundi aux Nations-unies Albert Shingiro, les 15 pays membres du Conseil de sécurité aux Nations-unies se sont séparés après avoir confirmé que la paix et la sécurité règnent au Burundi. La seconde victoire est qu’à Malte, les parlementaires de l’Assemblée paritaire ACP-UE, ont rejeté toutes les résolutions contre le Burundi que l’Union européenne, sous l’impulsion et la pression de Louis Michel, l’ennemi farouche du Burundi avaient présentées. Cela parce que la justice de Dieu est grande. Une autre victoire que le Burundi vient d’avoir aux yeux des Européens, est qu’il vient d’être nommé à la tête de l’Initiative du Bassin Nil.

Les participants ont demandé des éclaircissements

Les participants à la conférence-débat ont voulu savoir pourquoi le Burundi ne peut pas lui aussi, à l’instar de la RDC, sanctionner la Belgique et ces pays d’Europe qui le harcèlent dans ses affaires internes. Ils ont aussi demandé aux conférenciers de mieux expliquer à l’opinion burundaise pourquoi ces rapports de la commission des droits de l’Homme sont toujours mensongers; et quel est le profit que le Rwanda tire dans le désordre qu’il crée au Burundi et ce que ce dernier compte faire face à ce comportement nuisible du Rwanda.

S’exprimant à propos, M. Nzeyimana a dit que ces experts maniés par leurs commanditaires, produisent sciemment ces rapports mensongers dans le but de déstabiliser notre pays. Concernant le Rwanda, il a dit que le Burundi a porté plainte auprès de la CIRGL, la CEA et l’UA et qu’il demande à ces organisations de sortir de leur silence.

Le Burundi n’a pas croisé les bras

Ambassadeur Willy Nyamitwe a, quant à lui, dit que le Burundi a lui aussi puni la Belgique et le Commissariat des droits de l’Homme au Burundi. L’ambassadeur de Belgique, a-t-il souligné, n’est plus au Burundi et l’ambassadeur du Burundi en Belgique a été rappelé. Cela a sans doute des effets sur la vie économique de ce pays. Il a aussi fait entendre que le Burundi a usé de la force pour rejeter toutes les résolutions qui avaient été prises. « Aujourd’hui, beaucoup commencent à comprendre que le Burundi est un pays qui se respecte et respecte les autres, un pays souverain et mûr en matière de démocratie », a-t-il ajouté.

Pour le cas du Rwanda, Willy Nyamitwe a dit que ce dernier a trois objectifs en déstabilisant les institutions burundaises : ne voulant pas appliquer les accords d’Arusha pour le Rwanda, il cherche à faire échouer les réussites burundaises en ce qui concerne le partage du pouvoir. Conscient des merveilles du Burundi, le Rwanda veut asphyxier le tourisme burundais. Et comme ils le font dans d’autres pays en voie de développement, les européens mettent en place des institutions qui les favorisent dans le pillage des richesses du pays. Ainsi le Rwanda est utilisé comme pays de proximité et est payé par ces pays d’Europe. C’est pourquoi il travaille avec énergie.

L’ambassadeur Nyamitwe a profité de cette occasion pour montrer aux participants que notre pays a enregistré beaucoup de victoires ces derniers temps. A titre d’exemple, il a donné dix victoires dans le domaine militaire et sécurité dont les insurrections de 2015, les attaques de Cibitoke fin 2014, le coup d’État avorté de 2015, l’attaque des camps militaires en décembre 2015 ; et dix autres dans les domaines politique et diplomatique parmi lesquelles figurent les coalitions de Cnared et Ikibiri, la déstabilisation de la Ceni en 2015, les militaires burundais de l’Amisom qui avaient passé une année sans être rémunérés, les différentes résolutions qui ont été sans effet. «Devant toutes ces situations, le Burundi est sorti vainqueur grâce à l’unité du peuple burundais pour défendre ses intérêts. Je vous dis vrai, si nous vivons toujours unis, le Burundi ne sera pas détruit à la manière de la Libye, ne chutera pas comme l’Irak et ne sera pas non plus déchiré comme on est en train de déchirer la Syrie. Le Burundi restera inébranlable», a-t-il précisé.

Certains des participants ont demandé que de telles conférences soient nombreuses car c’est là que la population trouve la réponse à leurs inquiétudes. Ils ont aussi salué les événements de Malte. Pour eux, si les Africains continuent dans cette voie et se soutiennent mutuellement, l’Afrique va bientôt sortir de la domination et du mépris des européens.

Jean Bosco Nkunzimana, http://www.ppbdi.com