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Le coup d’Etat raté, Nkurunziza prend l’avantage sur ses détracteurs, le processus électoral doit continuer. L’Occident ne sachant quoi faire, suspend le financement promis pour les élections et donne l’ordre à l’Eglise catholique de retirer ses membres de la CENI. Peine perdue, les burundais votent massivement et Pierre Nkurunziza est investi Président de la République du Burundi. L’Occident grince les dents et ouvre un autre front, celui d’accuser le pouvoir de Nkurunziza de préparer un génocide contre les Tutsis. Mais problème : qui sont victimes ? Tutsi pour les uns, politiciens pour les autres.

Le mot génocide étant trop sensible, la planète entière est très alertée. Les extrémistes tutsi en profitent et relayent sur les réseaux sociaux que les tutsi sont en danger d’extermination. Des assassinats qui ciblent des personnalités symboles de la lutte armée du mouvement CNDD-FDD sont opérés pour inciter les Bagumyabanga à une vengeance de grande envergure.

Le problème de mandat devient alors ethnique. Des avocats et philosophes sans scrupules recrutés comme l’inénarrable Bernard Maingain ou l’opportuniste Bernard Henri Lévy, se lancent dans la bataille : ils fomentent des images vidéo pour faire gober au monde leur complot.

Des personnalités Hutu sont achetées pour confirmer dans des colloques et conférences, la préparation de ce génocide. Citons les cas de Pie Ntavyohanyuma, Gervais Rufyikiri, et surtout Sylvestre Ntibantunganya qui est toujours intéressé par un baroud d’honneur comme président de la république sur les traces de Pasteur Bizimungu au Rwanda ! Les Occidentaux lui aurait miroité de piloter la transition sans droit de se faire élire par après.

Des sanctions économiques sont prises par l’Union Européenne malgré l’état visible de l’amélioration de la sécurité sur terrain. Une manière de faire payer Nkurunziza d’avoir refusé le “cheval de Troie” qu’était la MAPROBU, proposée par l’Union Européenne via l’Union Africaine. L’Union Africaine est financée à 75٪ par l’Occident ! Ceux qui à l’époque dénonçaient les accords de déploiement des forces américaines au Burundi deviennent les fervents demandeurs d’une force étrangère sur le sol burundais. Là encore, les chefs d’États africains s’opposent catégoriquement au déploiement de cette force africaine.

Au siège des Nations Unies, on s’active : des résolutions contre le pouvoir de Nkurunziza sont proposées par les mêmes occidentaux qui sont malheureusement aveuglés par ses intérêts privés. La Chine et la Russie déjà au courant du complot, s’y opposent. Une fois encore l’Occident se sent ridicule mais ne s’avoue pas pour autant à court d’inspirations et de plans. Nkurunziza devient le président qui résiste, le président qui ne tremble pas, le président calme et stratège. Mais aussi le président dans l’œil du cyclone occidental !

Prochainement -​ Sixième étape : division de l’armée burundaise et le plan d’assassinat du Président Nkurunziza

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