Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes au Burundi :  DECLARATION N° 01/03/2018
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Le Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et transparentes au Burundi  est né après avoir constaté que la radicalisation des opposants risquent de provoquer une hécatombe au Burundi par leur façon de diabolisation, de manipulation et d’intoxication la jeunesse ignorante en mai 2015 à Bruxelles.

Notre objectif majeur est celui de faire un clin d’œil aux burundais épris de paix dans le but d’encourager le processus démocratique qui respecte la souveraineté du peuple dans sa pluralité à chaque période électorale.

Nous constatons que l’élite burundaise composée de juristes, de journalistes, d’officiers, de politiciens aguerris qui avait soutenu l’insurrection en 2015 se retrouvent en exil et ceci construit une force de nuisance considérable si le patriotisme ne prime malgré tout.

Les fonctionnaires des  organes internationaux qui ont travaillé longtemps dans le passé avec cette classe burundaise jouent la partialité et n’écoutent qu’une opposition radicale ce qui risque de fausser d’avantage le soutien démocratique que les Burundais ont besoin dans le but d’éviter partager un pouvoir avec les fauteurs de troubles d’hier après avoir passé dans le cycle infernal de la violence au Burundi.

Comment est-il possible que le Burundi soit comparable à un lieu de supplice humaine , un abattoir humain  par des fonctionnaires de l’Onu ? Comment est-il possible que les tentatives de manipulations observées depuis avril-mai 2015 reviennent à la Une sans que personne ne lève son doigt pour dire non assez ? Le mobile de ces démarches consiste à provoquer encore une crise au Burundi dans le but de saboter le processus du referendum de mai 2018 ainsi que les élections prévues en 2020.

Avant de tirer un dernier son d’alarme, je vous invite à réfléchir sur l’œuvre de la philosophe Simone Weil (1909-1943)

A ce qui concerne la vision de l’homme et de sa politique exigeante, très exigeante même.

La plupart des cas, c’est dans ce contexte de radicalité qui transparaît dans la personne et le sacré que notre comité international de soutien aux élections démocratiques et transparentes veut souligner sur le Burundi avant le Référendum sur la constitution en mai 2018  jusqu’aux élections démocratiques en 2020.

NOS CRAINTES QUI SE BASENT SUR QUELQUES ELEMENTS MAJEURS NE SONT-ILS PAS FONDEES ?

Toujours les opposants contestent et la référence à des violences double d’animosité et pourquoi tout cela ?

  • La diabolisation
  • L’accusation sans vérification
  • La distraction des esprits par des montages malhonnêtes
  • L’emberlificotement et la manipulation déroutante qui engendrent la guerre et la solidarité négative.

Les opposants radicaux burundais qui tirent leurs conclusions aux idées de Simone Weil en donnant de la démocratie une position réactionnaire et anti-moderne, qui donnent aussi une critique virulente à l’égard de la démocratie représentative en justifiant le malheur du peuple, la souffrance des opprimés c’est si comme la démocratie est une fatalité surtout s’il s’agit du Burundi.

Cette classe des intellectuels burundais en exil ne cesse d’expliquer que pour le peuple, les malheureux, on les met dans la bouche des mots qui appartiennent à la région moyenne des valeurs, tels démocratie, droit ou personne c’est leur faire un présent qui n’est susceptible de leur amener aucun bien et qu’on leur fait inévitablement beaucoup de mal.

Tout cela justifie leur campagne d’expliquer que le référendum sur la révision de la constitution au Burundi est un crime alors que le peuple burundais préfère s’investir dans un système démocratique où sa voix compte au lieu de vivre dans un système transitoire où les autres décident son avenir à sa place.

L’OPPOSITION BURUNDAISE

Elle a compris que le jour où le peuple sera totalement souverain, fini ce jour les manœuvres de diviser pour régner, les violences pour retourner à des négociations de partage seront déplacées, les guerres pour se partager le gâteau au Burundi seront abolies et les jeux de complicité avec les puissances étrangères n’auront aucun effet.

Le peuple burundais doit comprendre ce danger. C’est pour cette raison que le Comité International de Soutien aux Elections Démocratiques et Transparentes encourage le peuple à récupérer sa souveraineté en votant pour un référendum. Ceux qui veulent le non c’est l’occasion de voir encore cette minorité négative. Ceux qui voteront le OUI seront nombreux et c’est pourquoi les radicaux ont très peur de la vérité.

En définitive, ceux qui diabolisent ce processus  ne veulent pas la cohabitation des ethnies aux burundais car la radicalisation, les transitions, les putschs seront écartés au Burundi de demain.

NOTRE MISE EN GARDE

Pour le bien des Burundais, nous demandons à ceux qui pensent que tous les coups bas sont permis de se ressaisir.

Ne diabolisons pas la constitution burundaise qui n’envisage pas le retour du royaume. Vous parlez sans motif que le président veut devenir un roi et que le Burundi adoptera le système monarchique ce qui est archi faux. Votre façon d’intoxiquer l’opinion internationale et les gens qui ont un esprit de peur vous fait la honte.

Les montages grotesques des radios privées Humura et Inzamba qui ne subissent pas une censure sur les informations erronées qui déstabilisent est une honte pour des journalistes irresponsables.

Etant un quatrième pouvoir, les journalistes doivent user du sens patriotique en respectant la déontologie du métier. C’est dans le but de révolter encore une fois les forces de défenses nationales (la police et l’armée) dans l’espoir que des éléments se lèvent encore comme en 2015 que les montages recommencent dans le but de saboter ce référendum ou les élections de 2020.

A toute fin utile ni tuve ibuzimu tuje i buntu.

FAIT à Bruxelles

NIYONGABO Philippe

Journaliste indépendant et porte parole.