Caecilia Wijgers : «La libération des 4 journalistes d’Iwacu est sur l’agenda de dialogue avec Gitega»
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Avant son départ pour un nouveau poste en Afghanistan, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Burundi, a effectué une petite tournée pour faire ses adieux aux différentes institutions et différents organes de presse. «C’est le miroir de tout ce qui se passe dans le pays ».

Mme Caecilia Wijgers a rendu visite au Journal Iwacu ce mercredi 15 juillet avant son envol. Ce diplomate a tenu à préciser que la question de la libération des quatre journalistes d’Iwacu, emprisonnés depuis le 22 octobre 2019, est sur la ’’liste des points de dialogue avec le gouvernement’’.

« J’espère que dans le cadre de l’article 96 de l’Accord de Cotonou, avec la levée des mesures contre le Burundi, les choses vont s’améliorer. C’est à partir d’un dialogue mais le gouvernement doit aussi bouger de son côté », a-t-elle tenu à préciser. Et d’ajouter que les médias dans la société civile, constituent une sorte de miroir de tout ce qui se passe dans le pays.

Après deux ans d’activités au Burundi, l’Ambassadeur Wijgers appelle la nouvelle équipe gouvernementale à s’engager, à s’ouvrir et à s’engager un dialogue, se faire comprendre et faire comprendre l’autre partie. « J’espère que le nouveau gouvernement et la communauté internationale vont engager dans un dialogue, c’est un processus à long terme. Il faut pousser lentement dans la bonne direction», a-t-elle indiqué.
D’après ce diplomate, avec la nouvelle équipe gouvernementale, il y a peut-être les mêmes personnes ici et là mais le contexte a changé. « Il ne faut pas sous-estimer le facteur temps. Le temps avance. Même si les mêmes personnes occupent plus ou moins les positions clés, il y a cette conscience qu’il faut offrir, parler, s’engager. Il faut une volonté de dialogue des deux côtés, il ne faut pas qu’il y ait rigidité », a souligné Mme Caecilia Wijgers.

Et de confier qu’elle garde de bons souvenirs du Burundi, avec ses collines, les amis avec lesquels elle jouait de la musique ou avec lesquels elle faisait du sport.

 Par Diane Uwimana (Iwacu)