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A Bubanza, précisément en commune Gihanga, ce lundi 6 octobre 2014, la Police Nationale Burundaise (PNB) et l’armée burundaise – Forces de Défense Nationale (FDN) – sont intervenues ensemble pour mettre la main sur des brigands qui menaient leurs activités de contrebande, en toute quiétude, dans cette région frontalière de la RDC Congo, juxtaposée à la réserve naturelle de la Rukoko.
L’officier Gaspard Baratuza, porte-parole des FDN, a dit que des coups de feu ont été échangés avec ces individus, étrangers de cette localité burundaise. Le bilan est de 1 mort et 1 blessé parmi les brigands. Aucun policier, ni militaire burundais n’a été blessé. D’après l’entourage du M. Nyandwi Anselme, gouverneur de Bubanza, il s’agissait bel et bien de bandits qui préparaient certainement un vol de matériaux dans une entreprise du coin pour aller revendre en RDC Congo …
Quelques heures plus tard, en appuie à des informations livrées par la presse Française RFI et AFP, des médias privés locaux, appartenant aux enfants de l’ élite de l’ancienne dictature burundaise, ont commencé à évoquer le revendication d’une rébellion dite du -FNL- pour cette accrochage entre brigands surpris et la police et l’armée burundaise, à cette endroit frontalière à la RDC Congo.
La sécurité burundaise connaît ce type de procédés – la rébellion virtuelle ( http://burundi-agnews.org/2.57/index.php/societe/109-bilan/1690-burundi-une-rebellion-virtuelle-terrorise-2 )- auxquelles recourent certains médias privés opposés au pouvoir actuel au Burundi. Il s’agit d’une manœuvre politique -honteuse- … Les autorités burundaises ont demandé à ces journalistes qui ont pris le soin de diffuser – la revendication de cette rébellion FNL – de donner le matricule des 6 soldats ( même 1 seul) que ces individus disent avoir tué. On parle de « rébellion virtuelle » car elle n’est possible et n’existe que grâce aux médias.

Ces derniers mois, un phénomène de grand banditisme frontalier s’est développé au Burundi. Ce sont généralement des groupes de bandits qui s’organisent dans des lieux frontaliers pour réaliser des braquages à main armé dans des entreprises et chez des commerçants locaux. Les autorités burundaises regrettent les fausses informations que diffusent certains médias locaux burundais et le réseau français RFI – AFP. Chaque année, le Burundi perd, en termes d’investissement, de centaines de millions d’USD (Dollars) à cause de l’image négative véhiculée par ces médias.

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 7 octobre 2014