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A Genève, le samedi 16 janvier 2016, le Jordanien M. Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme OHCHR , a sorti un rapport mensonger sur des violations des droits de l’homme au Burundi, notamment en accusant les forces de l’ordre burundaise ( la Police Nationale du Burundi – PNB ) de 13 cas de violence sexuelle contre des femmes, après les attaques terroristes sur 3 camps militaires le vendredi 11 décembre 2015 : http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16953&LangID=F

boko_haram-300x200.jpg Au Burundi, M. Zeid Ra’ad Al Hussein ( impliqué à l’ONU dans l’étouffement de l’affaire des viols par des soldats français en République Centrafricaine ) n’en est pas à sa première bourde. En effet, au printemps 2015, ce monsieur a fait 2 jours de visite à Bujumbura où il était venu dénoncer les actes – des IMBONERAKURE ( nom des militants du parti CNDD-FDD ayant moins de 35 ans )- décriés dans le monde médiatique, sans avoir rencontré les responsables des IMBONERAKURE afin de savoir de quoi il en était réellement des accusations à leur encontre.
Aujourd’hui, du côté burundais, on s’étonne des accusations graves portées par le Haut-Commissaire le Jordanien M. Zeid Ra’ad Al Hussein. Le Burundi dispose d’une Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH, qui ne dispose nullement des informations concernant ces cas de viols ou des charniers exposés par l’OHCHR.
Voici ce que disait dans un communiqué la CNIDH du Burundi, suite à l’attaque terroriste du 11/12/2015 à Bujumbura : « La CNIDH encourage les les corps de défense et de sécurité à continuer de faire preuve de professionnalisme, d’impartialité et de hauteur surtout à des actes de provocation sans nom … » [ source : http://cnidh.bi/sites/default/files/D%C3%A9claration%20du%2013-12-2015_0.PDF ou http://burundi-agnews.org/wp-content/uploads/2016/01/Déclaration-du-13-12-2015_0.pdf ]. La Police Nationale du Burundi PNB et la Force de Défense Nationale FDN officient avec succès dans des missions de paix de l’Union Africaine à travers tout le continent. Et, les forces de sécurité burundaises n’ont jusqu’ici été montrés du doigts pour des comportements indisciplinés.
Bref, il ne fait aucun doute que l’OHCHR se trompe …
Le Burundi est un état de droit démocratique en Afrique où même des condamnés pour coup d’état sont jugés de manière équitable et respectable par la justice burundaise.
Tous les cas de viol, où les plaintes sont déposés ou même si il y a des dénonciations avec des témoins, sont transcrits dans un PV de police, qui permet dès lors d’ouvrir une enquête et de lancer une procédure judiciaire.
Or si les 13 cas de viol avérés par l’OHCHR ont bien eu lien au Burundi, il doit y avoir eu des PV de police pour les attester. L’Etat du Burundi va demander à l’OHCHR d’apporter les preuves de ses accusations et compte porter cette affaire d’accusation gratuite en justice.
Un journaliste de RFI a, il y a quelques jours accusés elle aussi la police burundaise d’avoir commis un viol [ http://www.rfi.fr/afrique/20160103-burundi-recrudescence-viols-quartiers-contestataires ou http://burundi-24.com/burundi/maintenant-rfi-accuse-le-cndd-fdd-de-tous-les-viols-qui-existent-ou-pas-au-burundi-les ]. Mais, elle n’a pas pu fournir la moindre preuve de ce que son témoin anonyme lui avait révélé. Factuellement, même le lieu où la journaliste disait que le viol avait eu lieu aucun témoin n’a pu le confirmer. La police burundaise lui avait demandé de porter plainte, ce qu’elle n’a pas fait…
Bref, il ne s’agissait ni plus ni moins que d’une autre campagne de diabolisation des forces de l’ordre du Burundi et du pays, comme la vidéo de France 3 qui diffusait des images d’un massacre en direct ayant lieu dans un pays africain en attestant qu’il s’agissait du Burundi.

Le Burundi a vécu d’avril 2015 à mai 2015, une Révolution de Couleur ou une Tentative de Changement de Régime, organisée par les USA, la France, la Belgique, le Rwanda et l’ex-dictateur burundais Hima Pierre BUYOYA. Les Révolutions Colorées utilisent le monopole médiatique mondial des multinationales des média.
Par exemple pour le monde anglo-saxon, on parle de l’Empire Murdoch avec News Corporation [ 23,8 Milliards USD de ce chiffre d’affaires annuel ] ou News Corp. Dans le monde francophone, on parle des 5 empires médiatiques appartenant aux financiers : Bouygues [ Chiffre d’affaires en 2008 : 32,7 milliards EUR], Dassault [ Chiffre d’affaires groupe en 2007 : 21 milliards EUR], Lagardère, Bertelsmann (groupe RTL, M6), Vivendi-Universal (canal+, SFR).
Le Burundi fonctionne avec un budget environnant 1 Milliard USD annuel. Avec les révolutions colorées, les agresseurs louent les services de ces multinationales médiatiques pour attaquer le pays qui fait figure de proie, ici en l’occurrence – le Burundi-, en inondant le monde entier d’une seule et une information désinformant sur la situation réelle du pays attaqué. Cette désinformation mondialisée créée un objet – une Bulle – qui forme un – Burundi virtuel – qui prend le dessus sur le – Burundi Réel -. C’est cette désinformation qui est diffusée à travers le Monde dans tous les média qui comptent. C’est ce – Burundi Virtuel – ( avec des faits fictifs ) fruit de cette campagne de désinformation sur le Burundi Réel ( avec les faits réels ), menée par ces média mondialisés, qui ont été pris en compte par l’OHCHR. Mais il ne s’agit que d’un Burundi Virtuel et non Réel. C’est ce que vit le Burundi depuis avril 2015, ce qui est très négatif pour son image… Cette révolution de couleur devait se terminer par un Coup d’Etat militaire avec pour ambition de stopper le processus démocratique engrangé depuis 2005, et surtout l’organisation des 3èmes élections démocratiques consécutives au Burundi de 2015. Le Coup d’Etat a eu lieu le mercredi 13 mai 2015 mais il a échoué…

DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 21 janvier 2016