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Les néocolonialistes et les groupes de pression d’opposition burundais voudraient émasculer les forces de l’ordre afin de diminuer leur capacité à défendre la patrie. Pourtant en Europe quand on voit la manière et la façon avec lesquelles sont traités les agresseurs et les ennemis publics, il y a lieu de se demander avec quelles lunettes on observe l’évolution actuelle du Burundi. En France on a vu, pour les frères Kouachi, les forces de l’ordre n’ont pas fait de quartier la même chose pour Coulibaly ; en Belgique à Verviers les forces de l’ordre n’ont pas fait de tir de somation, elles ont cogné avec des gants de fer ; au Danemark les forces de l’ordre n’ont pas fait dans la dentelle, elles ont neutralisé le jeune Djihadiste avec efficacité,.. pas une seule voix discordante des activistes, le monde entier félicite le professionnalisme et met en exergue la rapidité et l’efficacité des forces de sécurité. Personne ne dit qu’il fallait d’abord les désarmer et leur dire leurs droits, on les a abattu illico presto comme il se devait car il s’agissait de protéger la vie de civils innocents mais également donner un signal fort que la société est prête à défendre ses valeurs et son intégrité.

Que reproche-t-on alors aux forces de l’ordre burundaises après leur succès lors de l’agression armée du territoire national, à Cibitoke, par une bande composée de dizaines d’hommes armés jusqu’aux dents mais non encore identifiée ? Rien d’autre à part qu’elles ont entravé le projet macabre de déstabilisation de l’Etat burundais . Ainsi, pas étonnant que les parrains de cette affaire ainsi que leurs suppôts Burundais, crient au scandale notamment qu’au Burundi les droits de l’homme sont bafoués, en faignant d’oublier que si cette bande ne s’était pas aventurée à attaquer le Burundi, personne n’aurait été tuée. Quant aux victimes de cette agression militaires et civils pour ces milieux c’est du menu fretin, ils n’avaient qu’à crever. S’ils pensaient autrement, ils auraient eu au moins une pensée pour ces malheureuses personnes tombées dans la fleur de leur âge à cause des ambitions de quelques individus cupides sans foi ni loi.

Le Burundi a connu un cycle de violence depuis son indépendance, pendant cette longue période de souffrance, pas une seule fois ces néocolonialistes ainsi que leurs suppôts burundais ne s’étaient embarrassés de ces notions de droits de l’homme. Maintenant que le Burundi est sur le chemin de la paix, ces milieux veulent nous imposer à nouveau la guerre comme si le sang des Burundais n’avait pas la couleur rouge comme le leur. A nos jours, beaucoup de citoyens burundais n’ont pas encore eu l’occasion de pleurer les leurs, ne savent pas dans quelle fausse commune on a entassé les leurs. D’autres ont été obligés à vivre dans des conditions infrahumaines à peine un tout petit peu différentes à celles des bêtes sauvages, d’autres ont connu un exil qu’ils n’ont même pas encore quitté et qui continuent à espérer les lendemain meilleurs,….

Remuer le couteau dans la plaie peut provoquer des effets inattendus en tout cas non désirables. Faisons en sorte que la Commission Vérité Réconciliation apporte sa lumière à notre société burundaise, restons fermes et vigilants pour préserver la paix chèrement acquise, donnons à nos forces de l’ordre les outils nécessaires pour mater sans ménagement tout fauteur de trouble, que ça plaise ou non à ces néocolonialistes et leurs suppôts burundais, soyons fiers et convaincus que le Burundi sera ce que nous en ferons.

Pour ces groupes de pression politique burundais qui au lieu de privilégier la voie démocratique rêvent encore à user de la violence parce que forts du soutien des néocolonialistes, je leur dis qu’ils doivent réfléchir à deux fois car, à ce que je sache, même les contentieux de sang précédents ne sont pas encore complètement vidés.

Mbonihankuye Polycarpe