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Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont rencontré le Président du Burundi, les ministres des affaires étrangères et de l’intérieur, les représentants des partis politiques, de la société civile, de la Commission électorale et de la Commission nationale pour les droits de l’homme du Burundi avant de s’adresser aux journalistes à Bujumbura.
Dans son discours, le président du Conseil de sécurité, le Représentant permanent de la France auprès de lONU, l’ambassadeur François Delattre a déclaré Burundi se trouve à un moment critique de son histoire.
Il a indiqué que malgré les progrès importants obtenus après la guerre civile, il est nécessaire de consolider la paix dans le pays.
«L’organisation d’élections pacifiques est essentielle pour l’avenir du Burundi. Nous le savons tous. Pour garantir la paix, il est essentiel que les élections soient apaisées, inclusives et transparentes. Toutes les parties prenantes doivent être impliquées. C’est un des messages qui nous sommes venus donner au nom du Conseil de sécurité “.
Expliquant qu’ils ont entendus les préoccupations de la société civile concernant des violences et des violations de la liberté d’expression, l’Ambassadeur Delattre a exhorté les autorités à trouver des solutions inclusives pour renforcer la stabilité du pays.
Le Président du Conseil de sécurité a ajouté qu’il était de la responsabilité des autorités du Burundi de prévenir la violence et de lutter contre l’impunité.
Enfin il a invoqué toutes les parties prenantes du Burundi à respecter les accords de paix d’Arusha et de faire de la paix dans le pays une priorité.
(Extrait sonore : François Delattre, Président du Conseil de sécurité, Représentant permanent de la France auprès de l’ONU)