Le Burundi pourrait être doté d’un hôpital de radiothérapie pour le traitement du cancer dans un proche avenir, a annoncé vendredi à Bujumbura Mme Margaret Mashimkila, en charge de gestion des programmes de coopération technique à l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA).
Mme Mashimkila, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue en marge d’une visite de travail au Burundi, a précisé que dans le cadre des préparatifs de cet hôpital de thérapie, une équipe d’experts dépêchés par cette agence, va séjourner au Burundi en 2017 pour échanger avec les autorités sanitaires sur la faisabilité de ce projet.
Au sein du cabinet de la ministre burundaise de la Santé Publique, on reconnaît qu’actuellement, le cancer est en train de gagner du terrain au Burundi, et que les autorités burundaises devraient accélérer la mise en place d’une loi nucléaire, pour réglementer l’usage de la science nucléaire et des technologies nucléaires à travers le pays.
L’AIEA envisage par ailleurs de coopérer avec l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU) pour la mise en place d’une technique de mise en place des plants de manioc résistants aux divers maladies qui menacent cette culture notamment, en l’occurrence la mosaïque et la striure brune.
Selon l’ISABU, ces maladies ont détruit 80% de la production du manioc au Burundi.
L’usage des technologies nucléaires dans le développement au Burundi, a fait remarquer Mme Mashimkila, servira également dans l’augmentation de la production animale, ainsi que dans la lutte contre les maladies transfrontalières.
Dans le secteur énergétique, a-t-elle annoncé, le Burundi bénéficiera d’une assistance dans l’élaboration d’un document de planification énergétique.
