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De Bruxelles,j’appelle à condamner l’attaque terroriste de Cibitoke

On est bien arrivé à Bruxelles. Plutôt vers 7h10 au lieu de 6h40. C’est que nous avions décollé de Bujumbura ave le retard de plus d’une heure. Le voyage a été un régal et nous rendos grâce à Dieu. Je consacre mon premier jour à visiter les magasins du côté de Rogier, Rue Neuve: Vive les soldes! C’est étonnant mais il n’y a pas grande affluence dans les boutiques. A peine arrivé à Bruxelles, un ami m’a invité du côté de Chaussée de Wavre (pour ne pas dire Matonge) afin de prendre un café et d’échanger sur la situation. Qu’avez-je à lui dire? Qu’au Burundi, nous avons été avec la France pour condamner l’attaque terroriste?
J’ai proposé d’organiser une conférence pour présenter à la diaspora burundaise et à la communauté internationale les visées des terroristes qui ont attaqué le Burundi à partir de Cibitoke. Mais qui sont les assaillants? Quels étaient leurs motivations? Pourquoi le gouvernement et l’opposition divergent sur le déroulement des opérations militaires?
Non, le Gouvernement et l’opposition ne divergent pas: c’est le jour et la nuit! L’opposition radicales, certains activistes de la société civile et certains médias souffrent carrément de la défaite infligée aux assaillants. Le crime d’apologie du terrorisme jouit d’une impunité choquante. Mais dans le calme et le professionnalisme, la justice a beaucoup avancé dans les enquêtes. Les Burundais risquent de tomber des nues! Vais-je en sens contraire à celui choisi par Cimpaye Pancrace, adresser une lettre ouverte aux opposants fauteurs de troubles en liberté au Burundi et en cavale? J’appelle au respect de la liberté de conscience du Président Pierre Nkurunziza: tant qu’il n’est pas encore temps d’annoncer sa réaction quant aux souhaits qui pourraient être formulés par les militants de son parti réunis en congrès, je dénonce ces appels du pied pour son retrait de la politique. De quoi l’accuse-t-on au juste? De ne pas faire comme Sinduhije et Léonce Ngendakumana pour organiser des congrès et annoncer les candidatures à la présidentielle? Est-ce la priorité?
J’appelle la CENI à finaliser le fichier électoral. J’appelle à une coopération judiciaire entre le Burundi et la Belgique pour que les mandats burundais soient exécutés. J’appelle à débloquer les appuis financiers et techniques pour l’organisation des élections; j’appelle à envoyer des observateurs avant, pendant et après les élections.
J’appelle l’Occident à mobiliser plus d’attention et de moyens sur les souffrances des peuples en Afrique notamment la RDC, la RCA, la Somalie, le Sud-Soudan, le Cameroun et le Nigéria. J’appelle les Burundais à rechercher la stabilité de leur pays en encourageant le respect du verdict des urnes.