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Trois individus “impliqués” dans le récent assassinat de la députée burundaise Hafsa Mossi de l’Assemblée Législative de l’Afrique de l’Est (EALA), ont été appréhendés jeudi à Bujumbura par les services de sécurité, a annoncé vendredi le porte-parole du ministère burundais de la Sécurité Publique, le commissaire de police Pierre Nkurikiye.

Journaliste de formation et ancienne ministre burundaise à la Présidence des Affaires de la Communauté d’Afrique de l’Est(CAE), la députée Hafsa Mossi, a été assassinée le 13 juillet dernier par un groupe armé vers 10H30 locales (08H30 GMT) dans la localité urbaine de Mutanga-nord située au nord de la Mairie de Bujumbura.

“Ces personnes ont été arrêtées au moment où elles se préparaient à commettre un assassinat d’un conseiller à la présidence de la république du Burundi. Aussitôt l’information obtenue, une perquisition a été effectuée dans une maison sise à Mutanga-nord dans la commune de Ntahangwa, tout près du lieu d’assassinat de l’honorable Hafsa Mossi”, précise un communiqué de presse publié par le porte-parole sur l’état des lieux des enquêtes sur ce meurtre.

Le communiqué ajoute que selon les indices à la disposition des forces de sécurité burundaises, ces individus aux arrêts “reconnaissent qu’ils ont agi conformément aux ordres reçus, et du financement obtenu à partir d’autres éléments basés à Kigali, au Rwanda”.

Le communiqué a indiqué que les enquêtes sur l’assassinat de la députée Mossi ne sont pas encore closes et qu’elles se poursuivent normalement.

L’EALA est une des institutions spécialisées de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), regroupant six pays africains : Burundi, Rwanda, Kenya, Ouganda, Tanzanie et Soudan du Sud.

(Xinhua 25/07/16)