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Buyoya assassin comme ses prédécesseurs disait haut et fort que la population burundaise massacrée par son armée partout dans le pays c’est un mensonge des Forces de Défense de la Démocratie. ( FDD)

A l’heure actuelle (1998), le régime issu du putsch du 25 juillet 1996, fort de sa diplomatie mensongère, s’évertue à faire croire à l’opinion internationale que les choses vont bon train au Burundi ; Mais pourtant, le Major pierre Buyoya et son armée continuent sans scrupule à élargir les cimetières et à multiplier les fosses communes à l’intérieur de tout le pays.

Sur le plan de la sécurité, dès le lendemain du putsch, le Major Buyoya et son armée se sont mis à massacrer les populations hutu à travers tout le pays dans le but d’accomplir l’objectif primordial qui lui a été assigné par leurs frères Tutsi, à savoir «réduire la population hutu à un effectif au moins égal à celui des Tutsi évalués à 14 %.

Les Tutsi auront ainsi augmenté leurs chances de remporter des élections par effet de nombre, une fois organisées. Depuis l’Ascension au pouvoir du MAJOR Buyoya, la sécurité s’est profondément détériorée malgré état d’une amélioration des conditions de sécurité. Les tragédies orchestrées par l’armée burundaise depuis le 25 juillet 96 sont des plus éloquentes.

L’armée a massacrée au moins 4.050 personnes (hutu) entre le 27 juillet et le 18 août dans la province de Gitega, commune de Giheta dans les collines, GISAGARA, KIBANDE, GISHAHA, RUBARAZI, MASASU, RUHENGERI etc.

L’armée a massacre au moins cinq personne (hutu) à Gasenyi, aux portes du quartier de Kamenge, au Nord de la capitale, le 20 août 1996.

A plusieurs reprises, l’armée a massacré des centaines de civils dans la province de Bujumbura rural (Nyambuye, Muyira, Buhonga, Kanyosha) sous prétexte neutraliser la rébellion hutu.

L’armée a tué au moins 300 personnes qui rentraient du Zaïre entre le 23 et le 27 octobre 1996 à Gatumba et Cibitoke. Entre le 2 et le 30 décembre 1996, l’armée a tué au moins 3.000 personnes (hutu) dans la province de Kayanza. Ces tueries ont été dénoncées par les paroissiens des communes de Gatara, de Rango et de Butaganzwa dans la lettre adressée à l’évêque du diocèse de Ngozi.

Le rapport de la mission de la commission des Nations Unies pour les droits de l’homme publié le 29 janvier 1997 fait état de massacres dans une période de sept semaines de quelques 1.100 personnes, en majorité des femmes et enfants.

122 réfugiés massacrés au poste de Kobero et 200 autres qui venaient de rentrer de la Tanzanie ont disparu dans la province de Muyinga. Toutes ces informations ont été confirmées par Amnistie International dans les différents rapports.

Le Major Buyoya a instauré une formation militaire obligatoire de 2 mois pour les élèves qui terminent les lycées et d’une année pour les étudiants des 1ères et 2èmes années de l’université du Burundi. Actuellement, cette université ne compte que 1.200 étudiants et les 3.500 autres ont rejoint les rangs de l’armée. Il y a de quoi s’inquiéter quand on sait que les écoles primaires et secondaires ainsi que l’université sont le monopole des Tutsi car les Hutu ont été chassés sous menace de mort depuis le 21 octobre 1993.
D’autres messages de dénonciation des massacres de Buyoya.

NIYONGABO Philippe