Partage

L’Assemblée parlementaire paritaire se réunit deux fois par an en session plénière, alternativement dans l’Union européenne et dans un État ACP. En vue de renforcer l’intégration régionale et d’encourager la coopération entre parlements nationaux, des réunions entre parlementaires de l’UE et parlementaires ACP peuvent être organisées au niveau régional ou sous-régional.

Le Bureau et les trois commissions permanentes (commission des affaires politiques, commission du développement économique, des finances et du commerce et la commission des affaires sociales et de l’environnement ) se réunissent ces 23 et 25 septembre 2015 à Bruxelles

Les informations qui nous parviennent nous indiquent que le cas du Burundi a fait l’objet d’un long débat lors des séances tenues au sein du groupe ACP comprenant 78 pays. Il est apparu que ce groupe avait été aussi la cible des manipulateurs qui n’avaient rien laissé de côté pour intoxiquer et polluer les informations relatives aux institutions du Burundi mais surtout quant au dernier cycle électoral.

Les représentants du Burundi ont pu saisir cette occasion pour donner les éclaircissements nécessaires mais également rassurer ces partenaires sur la situation sécuritaire très bonne sur tout le territoire national à part quelques cas isolés, tout comme la détermination du gouvernement actuel issu des récentes élections à œuvrer pour préserver la paix et poursuivre la reconstruction du pays, afin d’asseoir et consolider en définitive l’indépendance nationale.

Fort de ces clarifications, le groupe ACP a pu, lors de la session plénière paritaire faire bloc et soutenir le Burundi contre les fausses informations qui avaient et circulent encore à son encontre. Un véritable camouflet pour tous ceux qui s’attendaient à ce que cette session se clôture avec une condamnation du Burundi couplée d’un embargo musclé.

Dans la foulée de ses actions de nuisance contre le Burundi, Mr Nyangoma Président du CNARED déclarait sur France 24 ce qui suit : “Nous avons des organisations tant régionales qu’internationales qui nous ont soutenu. Nous avons aussi des États qui nous ont soutenu comme la Belgique, la France, les États Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas, et d’autres; et même des pays africains. Il faut remarquer qu’il a parlé de ce soutien au passé, quid du présent ?

Dans les jours et mois qui viennent, ceux qui avaient tablé sur la diabolisation du peuple burundais pour émerger du lot et en vivre après avoir réduit le pays en cendres, vont devoir revoir leur copie, si du moins, ils n’ont pas encore franchi le point de non-retour. Kula kulipa disent les Swahili ; Ils devront sûrement rendre des comptes aux milieux qui les ont sponsorisés à coup de millions de dollars car ici-bas tout se paye cash.

Dans l’entre temps le Burundi va continuer son petit bonhomme de chemin avec l’aide de Dieu. Il s’en sortira plus fort.

Ruvyogo Michel