CIRGL: lancement du projet de paix et sécurité
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L’Union Européenne, les Nations Unies et la GIZ ont lancé officiellement mercredi 12 décembre 2018 à Bujumbura, le projet régional sur la paix et la sécurité pour la stabilité de la région des Grands-Lacs.

Comme l’indique le communiqué conjoint de ces 3 institutions, le projet appuiera la CIRGL au niveau de son secrétariat et de ses structures nationales et décentralisées dans la réalisation de 3 résultats.

Selon le communiqué, le projet appuiera le renforcement des capacités d’action de la CIRGL comme institution politique régionale, l’amélioration de la gestion des ressources minières et la réductions des conflits.

Le Même communiqué précise que projet régional sur la paix et la sécurité pour la stabilité de la région des Grands Lacs appuiera le renforcement des mesures de protection, la répression des violences des droits de l’homme en général et des violences basées sur le genre en particulier.

Dans son discours, l’Envoyé Spécial des Nations-Unies dans la région des Grands Lacs Said Djinnit a fait savoir que des efforts particuliers seront concentrés sur les frontières entre le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et la RDC pour consolider la paix et la stabilité dans la région, en vue de promouvoir le développement dans ces pays.

L’Ambassadeur Said Djinnit a précisé que les conflits dans les pays de la CIRGL ne trouvent pas de solutions suite au manque de volonté politique de ces pays .Les mouvements des refugiés et la réinstallation des combattants reste un autre défi pour la région, a-t-il ajouté.

L’Ambassadeur de l’Union européenne au Burundi Wolfram Vetter a souligné que le partenariat entre l’Union européenne et la CIRGL vise à améliorer la gouvernance politique, la lutte contre l’exploitation illégale des ressources minières et les violences basées sur le genre.

Toutes ces politiques seront mises en œuvre par les sociétés civiles de paix, de sécurité et de résolution pacifique des conflits et surtout, va impliquer les femmes et les enfants dans cette mise en œuvre, a renchérit Wolfram Vetter.

Ce projet qui s’étendra sur 48 mois va coûter 10 millions d’euros et sera mise en œuvre par la CIRG, la GIZ, l’Union européenne et les Nations-Unies.