Le Conseil des Ministre a recommandé la régionalisation des cultures suivant les spécificités régionales pour telle ou telle autre culture afin de maîtriser les déficits alimentaires observés de façon cyclique dans le pays. Au ministère de l’Agriculture et de l’élevage, les études longtemps produits à cet effet sont aujourd’hui en cours d’exécution et les experts en la matière affirment s’attendre à des résultats satisfaisants cette année comme le confirme le Directeur Général en charge de la planification agricole et animale au sein du Ministère de l’Agriculture et de l’élevage NDABEMEYE Gérard.
Selon ce dernier, on constate que les agriculteurs cultivent toutes les cultures malgré que certaines cultures n’ont pas de potentialité de produire plus dans telle ou telle autre région, raison pour laquelle le Ministère de l’agriculture et de l’élevage a produit un document stratégique de régionalisation de l’agriculture au Burundi où on définit les zones agro-écologiques et les potentialités de production des cultures. Il indique que l’on a déterminé également les rendements potentiels par culture qu’on doit atteindre selon le programme de régionalisation. Le Directeur Général fait savoir que le riz et le mais produisent plus dans la plaine de l’Imbo, dans le Mosso et également dans le Bugesera. Ils veulent intensifier ces cultures dans les marrais d’altitude. L’ autre constat est que la pomme de terre produit plus dans le Mugamba et Bututsi et cette culture sera intensifiée dans ces régions, précise le Directeur Général Gérard NDABEMEYE. Pour que ce programme puisse donner des résultats, Gérard NDABEMEYE préconise l’implication de l’administration et la le consentement des agriculteurs. Il souligne que les marrais sont déjà aménagé pour y planter le riz et le mais au cours de cette année 2017 afin que les résultats obtenus puissent être répliqués sur les collines.
[ http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/1/205 : publié Lundi, le 13/03/2017 par BUZUGURI Goreth ]