CNS: Le Burundi s’engage à contribuer pour la paix dans le Sud-Kivu

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Le Conseil National de Sécurité s’est réuni en sa session extraordinaire, lundi 22 Août 2022, sous la présidence du chef de l’Etat , commandant suprême des forces de défense et de sécurité et Président dudit Conseil. Au terme du conseil, le Secrétaire Permanent du CNS Pierre Claver Nzisabira a rendu public un communiqué dans lequel, il a indiqué qu’au cours de cette session, les membres du Conseil ont analysé la situation sécuritaire qui prévaut dans tout le pays sur le plan multisectoriel.

Le Conseil a noté avec satisfaction que la sécurité règne sur toute l’étendue du territoire. Après avoir passé en revue les questions relatives à la sécurité en général, le CNS communique ce qui suit :
Sur le plan militaire : La sécurité de la région Est de la République Démocratique du Congo a retenu l’attention des participants.

En effet, depuis l’entrée solennelle de la République Démocratique du Congo au sein de la Communauté Est-Africaine, la sécurité dans ce pays et les pays limitrophes a été une priorité des Chefs d’Etats lors des divers conclaves tenus à Nairobi. Les Chefs d’Etats ont décidé d’envoyer en République Démocratique du Congo une force armée régionale pour traquer tous les groupes terroristes qui perturbent la sécurité de ce pays, dont des burundais.

C’est dans ce sens que, dans le cadre d’entente bilatérale avec la RDC, le Burundi va déployer un contingent pour traquer ces forces du mal présents dans le Sud-Kivu qui ne cessent de perturber la sécurité au Burundi, en attendant le déploiement effectif de cette force régionale.

Précisons que la Constitution du Burundi confère le Président de la République, dans des circonstances et conditions qu’elle précise, à faire usage de la force armée y compris l’envoi des troupes à l’extérieur du pays.

Le CNS rappelle à l’ordre les citoyens burundais qui croient aux média qui diffusent des informations mensongères et incendiaires de revenir à la raison et de faire confiance aux autorités administratives car le gouvernement responsable est le garant de la sécurité pour tous.

En outre, le CNS appelle, une fois de plus, les burundais, et surtout la jeunesse, refugiés dans les camps de Mahama et de Nakivale de regagner le bercail sans tarder, où leurs frères et sœurs les attendent à bras ouverts.

Sur le plan économique : au moment où l’économie du monde est secouée ces derniers temps par la pandémie du Covid-19 et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les pays du monde, y compris le Burundi, souffrent des conséquences de ces maux.

La pénurie des produits pétroliers ainsi que la flambée des prix sur le marché mondial affectent les populations mondiales. Le conseil tient à tranquilliser les citoyens burundais qu’il y a une lueur d’espoir, qu’il faut juste une patience car la machine est en marche et qu’une solution durable ne va pas tarder.

Le conseil a constaté avec satisfaction que là où l’administration fait sienne la gestion des produits faisant objet de spéculation actuelle, à savoir le sucre, le carburant, le ciment ainsi que les produits Brarudi, la situation est tolérable et les plaintes de la population sont moindres.

Le conseil a fait le tour d’horizon des informations tenant lieu d’une alerte régionale sur une famine qui se serait déjà déclarée en Ouganda, en Erythrée, et en Ethiopie. Sur ce point, le conseil recommande aux burundais de faire une bonne gestion des récoltes et de redoubler d’effort notamment dans la culture des marais et dans l’irrigation à grande envergure des terres sèches.

Par NKURUNZIZA Dieudonné