Burundi : Réunion de travail entre PARCEM, OLUCOME et des Senateurs US

GLOBALISATION, GEOPOLITIQUE DES GRANDS LACS AFRICAINS, SOCIETE CIVILE, SECURITE
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Le PARCEM et l’OLUCOME font une réunion de travail, avec des Sénateurs US de passage au Burundi, sur la bonne gouvernance et la transparence …

Bujumbura, 12/08/2022 – Suite à la chute de l’ancienne URSS (ex- Russie Communiste ), c’est en 1989, après le Consensus de Washington, que le projet de – Globalisation / Mondialisation – occidentale – a remplacé en occident celui des états démocratiques. Paradoxalement à cette même époque, l’occident débuta en Afrique sa campagne d’instauration des états démocratiques, en lieu et place des dictatures militaires mises en place par ce dernier depuis les indépendance des années 1960.
Aujourd’hui, institutionnellement, le Sénat aux USA est le siège de tout le lobbying de la globalisation occidentale, étant au service des multinationales occidentales et de toute son industrie à travers le monde. Ainsi un grand nombre de sénateurs et de politiciens américains US vivent de cette industrie des multinationales occidentales, tout comme de nombreux acteurs de la société civile du monde entier travaillant dans des ONGs.
En résumé, cette Globalisation – occidentale – a pour projet de supprimer les Etats dans le Monde et d’instaurer un gouvernement global ou mondial – occidental – .
            Ce vendredi, les responsables burundaises des ONG OLUCOME et PARCEM ont rencontré, avec le sourire aux lèvres, une équipe de sénateurs américains [2] venus faire le point avec eux sur – le processus de démocratisation au Burundi – . Discutant sur la bonne gouvernance et la transparence étatique. Se mettant d’accord sur un soutien financier à venir.
En 2015, dans un contexte de guerre géopolitique entre les multinationales occidentaux et la Chine, les USA, le Vatican, la Belgique et la France avaient organisé une révolution de couleur ou  un changement de régime étatique au Burundi, réalisant un coup d’état militaire raté le mercredi 13 mai 2015 contre les institutions démocratiques burundaises. L’idée était de supprimer à jamais le Burundi -ingoma y’uburundi- et d’en faire un espace de non état, comme aux Kivu, en Somalie ou au Mali où pilule toutes sortes de rébellions -anti état –, soit voulant la disparition totale d’un Etat du Burundi, en s’accaparant des – amatongo – terres sacrées des Barundi [1].   La majorité des acteurs de la Société Civile burundaise dont de nombreuses ONG burundaises tel PARCEM, OLUCOME, FORSC etc, étant dans la dynamique des acteurs de la globalisation occidentale financées par l’industrie des multinationales occidentales s’étaient rangés aux côtés des ennemis du Burundi dont des Barundi.
Entre 2022 et 2023, le gouvernement mondiale occidental prévoit d’organiser une grande guerre dans notre région des Grands Lacs Africains, en démantelant la RDC et la Tanzanie, et en supprimant l’Etat et le pouvoir au Burundi.

NOTES : 

[1] Aujourd’hui, en Afrique du Sud, en terre africaine, peuple de l’Ubuntu, sous l’ère de l’ANC de Feu Mandela Nelson au pouvoir, 80% des terres appartiennent toujours à des Blancs contre 20% à des Noirs, sur leur propre terre de leurs ancêtres.

[2]  Margaret Dougherty et John Tomaszewiski ne sont pas des sénateurs américains mais plutôt des membres du personnel de la commission en charge des relations extérieures du Sénat Américain ( Source :  Amb. JdeD N. )

Sources : Nahimana P. , http://burundi-agnews.org, Vendredi 12 août 2022 | Photo : U.S Embassy Burundi

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