Qu’il fait rêver le temps béni des colonies ! Le Burundi devrait-il lécher les bottes des néo-colons pour avoir la paix ? Bien sûr que non.

Partage

Le Burundi s’achemine vers son quatrième round, d’affilée, d’élections libres et démocratiques en cette année 2020 et voici que les néo-colons qui ont juré sa perte, viennent de se coaliser à nouveau, dans un ensemble dit de « Parlementaires Européens », certains parmi eux ne l’étant pas ou plus, habituellement dans ce cas de figure on parle de faux et usage de faux, d’autres ne seraient même pas capables de dire un simple fait sur le Burundi mais s’érigent en experts de ce pays et donneurs de leçons en matière de démocratie et de déontologie, bref, ils se croient encore en 1885, qu’il est possible aujourd’hui de se partager à nouveau l’Afrique et de la saigner à blanc.

Certain, le Burundi fier de son indépendance acquise chèrement, va réellement devenir une pierre d’achoppement pour beaucoup de ces néo-colons, aux idées nauséabondes, d’esclavagistes, de colonisateurs et de pilleurs de biens africains. Tuer le naturel et il revient au galop, esclavagiste un jour, esclavagiste toujours. Les réseaux de Soros ont été très actifs ces dernières années sur le sol africain, avec des fortunes diverses, il est plus que temps qu’on commence à les épingler et à les dénoncer au grand jour, afin que leur capacité de nuisance mise en œuvre dans l’ombre, soit démontée au grand jour.

Les Européens épris de paix, de solidarité et de justice sont-ils tous aveugles à ce point, jusqu’à laisser le champ libre à ces va-t-en-guerre ? Sont-ils aussi ignorants jusqu’à accepter de se faire manipuler les consciences par ces chantres animés par un esprit diabolique et rapace ? Sont-ils naïfs jusqu’à laisser ces aventuriers ingénus compromettre l’avenir harmonieux du monde en cette période de globalisation économique ?

Ce qui se passe au nord pour le petit peuple européen est similaire à ce qu’ils prévoient pour l’Afrique, le mouvement des gilets jaunes et les grèves à répétition en témoignent, se disent-ils qu’après eux le déluge ? Les Européens, les vrais ont intérêt à se réveiller avant que ces pyromanes ne mettent définitivement l’anathème entre les peuples en les conduisant au suicide collectif, par leurs mensonges éhontés, condamnant par exemple, tout un peuple qui ne leur a rien fait, juste poussés par leur cupidité et volonté à écraser les peuples qu’ils considèrent comme des « moins que rien » ils se disent : mentez, mentez il restera quelque chose de ce mensonge. Seul le résultat compte. Quoi donc, en Europe il n’y a personne pour retenir un autre ?

Un adage chinois dit que : « plus un singe grimpe haut sur un arbre et mieux on voit son derrière », qui vivra verra, très bientôt la vérité va s’imposer partout et en tout lieu, elle va éclater au grand jour et malheur à qui le scandale va éclabousser, laissons-les continuer à s’auto-intoxiquer. Copains comme larrons en foire dans le vice de la manipulation des masses et cachés sous la peau de démocrates alors qu’ils ne courent que pour l’intérêt mercantile et pour le lucre au profit de certaines multinationales sans moralité, le Burundi sera difficile à avaler, petit par la taille mais ayant un peuple des Bagabo. N’eut été le traité de Kiganda en 1903, l’établissement du colon au Burundi aurait été une victoire à la Pyrrhus.

Les Dés sont déjà jetés car un homme averti en vaut deux et un adage du Burundi dit que : « personne ne craint le tonnerre quand il vit sous les nuages », ces néo-colons croient faire trembler le peuple burundais par ce projet de résolution, qui par ailleurs n’est pas différent des autres déjà adoptés depuis 2015. Le mauvais génie finit toujours par bondir de lui-même, cette fois-ci c’est une erreur d’appréciation qui va décrédibiliser ces milieux définitivement. Qui pourra encore prêter un iota de confiance à leurs arguties régulièrement servis à la face du monde.

Possible que ça les amuse, mais ça ne fait pas rire les Burundais car pendant la période qui a duré plus de 40 ans, période au cours de laquelle plus d’un million de citoyens Burundais ont trouvé la mort et qu’aujourd’hui la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) dénombre déjà plus de 3350 fausses communes à travers tout le pays. La dictature de cette époque était soutenue par ces néo-colons car disaient-ils qu’il nous fallait un régime fort. Eh oui, une dictature militaire et génocidaire.

Soyons réalistes et n’attendons rien de bon qui sortira un jour de ces milieux. En attendant, continuons à être ce que nous sommes, un peuple fier et digne.

Ruvyogo Michel